Cette histoire représente ce que j’explique à beaucoup d’entrepreneurs que j’ai rencontrés au fil des années. Garder un œil sur le Web devrait être la priorité des PME d’aujourd’hui et demain. Très récemment, j’ai été en mesure de commander de la pizza directement sur Facebook et il s’agit ici d’un exemple parfait pour illustrer les avantages incroyables d’être sur le Web.
Alors que ma conjointe et moi visitons la ville de Mexico, nous avons eu le goût de nous commander de la pizza végane à un restaurant bien spécial. Pendant environ 15 à 20 minutes, nous avons essayé de rejoindre la pizzeria qui se situe à l’autre bout de la ville.
Malheureusement, nous n’avons pas réussi à rejoindre qui que ce soit à l’établissement par téléphone et la pizzeria n’avait pas d’option d’achat en ligne via son site Web. Alors, sur un coup de tête, nous avons pensé contacter l’entreprise directement sur Facebook en nous disant que nous n’avions rien à perdre. On se disait que si la pizzeria ne répondait pas à son téléphone, alors pourquoi elle répondrait à ses messages sur Facebook?
Dans un dernier espoir, nous avons simplement écrit notre commande en message à la pizzeria sur Facebook et voici ce qui s’est produit par la suite…
Être présent sur le Web, c’est payant! Prenons le cas de cette pizzeria aujourd’hui. Elle aurait définitivement manqué une vente si elle n’avait pas répondu sur Facebook. Donc, si vous laissez votre site Web et vos médias sociaux à la dérive, vous risquez de perdre beaucoup d’opportunités d’affaires.
J’ai malheureusement l’impression que certains entrepreneurs peuvent prendre le Web pour une partie de pêche. Il ne s’agit pas de simplement mettre la ligne à l’eau et d’attendre. Ça va beaucoup plus loin que cela!
Comment se lancer en affaires? Il s’agit d’une question sérieuse qui mérite une réponse sérieuse. De plus, est-ce qu’il faut nécessairement de l’argent pour se partir en affaires? J’imagine que oui… Cependant, je crois que tes deux meilleures ressources en tant qu’entrepreneur sont ton temps et tes idées! La motivation est aussi quelque chose de très important. Surtout lorsque tu t’apprêtes à créer ton entreprise entre deux tacos à partir du Mexique et que ton marché cible est au Québec.
Pour les nouveaux sur ce site, je me présente, Gab “SEO” Vaugeois. Je suis ce qu’on pourrait appeler un nomade «numérique » mais l’appellation habituellement retenue est «digital» – je travaille à distance avec mes clients et partenaires d’affaires et ce, sans domicile fixe. Je fais rouler ma bosse autour du monde, en bref. Je vous invite à lire mon article sur mon parcours d’entrepreneur avant de continuer cet article sur comment créer une entreprise entre deux tacos.
Je vends des services d’optimisation Web pour les PME et institutions canadiennes. Je fais ce qu’on appelle du référencement Web ou du SEO (Search Engine Optimization). Il s’agit d’un ensemble de techniques visant à positionner un site Web au nombre des premiers résultats de Google en ciblant des mots-clés rentables pour mes clients dans les moteurs de recherche.
Étant excellent dans l’exécution, tout ce qui me manquait était de nouveaux prospects. Il s’agit là de la « question qui tue ». Comment trouver des clients à distance alors que tu te retrouves au fin du fond du Mexique pour l’année. N’ayant pas peur de mettre la main à la pâte, j’ai donc approché ce défi avec plaisir.
Sans exagération, c’est littéralement en mangeant des tacos en Basse-Californie du Sud que mes premières idées sont arrivées. J’ai donc dressé une liste rapide de ce qu’il me fallait afin d’approcher mes futurs clients :
LinkedIn est absolument un réseau d’importance majeur pour tout entrepreneur œuvrant dans le domaine numérique. À noter que sur LinkedIn, il est très important de sortir de sa zone de confort. Sur LinkedIn, tu dois rentrer en contact avec des gens que tu ne connais pas. C’est notamment le but du réseau. Gardez en tête que LinkedIn n’est pas un “Facebook” à saveur professionnelle. La plateforme fonctionne pas de la même façon. Pour réussir sur LinkedIn, vous devez vous préparer à contacter des inconnus. Vous n’aurez alors qu’une seule chance pour leur vendre l’idée que vous devez travailler ensemble.
L’une de mes fonctionnalités préférées de LinkedIn est cette faculté de voir qui consulte son profil. Ayant déjà optimisé mon profil au maximum, cela fait en sorte que mon nom sort régulièrement lorsque des entrepreneurs font des recherches sur ce média.
Pour commencer, j’ai dressé une liste de noms des personnes et compagnies consultant mon profil. De là, j’ai eu une meilleure idée de qui recherchait mon profil d’expertise. Cela m’a permis de déterminer qui est mon prospect idéal. Dans mon cas, il s’agissait d’entreprises oeuvrant dans le domaine numérique. J’allais donc me préparer à faire du B2B, business to business. En bon français, il s’agit d’activités commerciales entre deux entreprises.
Avant même de commencer à contacter des prospects, il est archi-important de se préparer à recevoir des demandes et à traiter le tout. Je vous rappelle, vous n’avez qu’une seule chance. Votre prospect recevra votre message et il déterminera en une seconde s’il est intéressé par vous ou pas.
C’est notamment là que j’ai créé mon site Web. Tout ce qu’il m’a fallu était d’acheter mon nom de domaine, de réserver de l’espace d’hébergement, d’installer un site Web WordPress et d’écrire mon contenu. Il est à savoir que de créer le contenu est définitivement la plus longue partie dans la création de son site Internet. Pour GabSEO, j’ai du mettre environ 20 à 30 heures au total pour la création de ma plateforme numérique.
J’ai aussi dressé un portfolio de mes derniers et meilleurs projets dans un document PDF à ajouter en annexe à mon CV et j’en ai même profité pour y ajouter mes références.
Il a fallu mettre mon curriculum vitae à jour. En me fiant aux données que j’avais recueillies sur mes prospects idéaux, j’ai donc optimisé mon CV en fonction des mots-clés que j’ai repérés dans plusieurs offres d’emploi disponibles sur le Web. J’ai réalisé que le SEO fonctionne aussi dans un CV et dans une lettre de présentation.
Quand j’étais encore à l’emploi de ma deuxième agence Web, l’employeur posait toujours la même question aux applicants lors des entrevues: “Parle-moi de mon entreprise”. Il s’agissait d’une façon simple et brillante pour voir si la personne à l’entrevue avait fait ses devoirs. N’approchez pas une entreprise sans la connaître un peu. C’est aussi comme cela qu’il faut optimiser, selon moi, sa lettre de présentation. Montrez que vous avez regardé leur site Web, consulté leur page Facebook, etc.
Démontrez que vous avez de l’intérêt pour l’entreprise et son équipe. C’est la moindre des choses qu’on puisse faire pour son futur client. Il n’y a rien de plus ennuyant que de recevoir un CV par courriel avec une lettre stérile qui aurait très bien pu être copiée collée à n’importe qui et pour n’importe quoi.
Présentez-vous directement aux propriétaires de l’entreprise. Évitez le plus possible de vous adresser à des gens qui n’ont pas d’autorité dans la compagnie. Dans le cas où vous n’avez pas le nom du propriétaire, adressez vous à un directeur.
Pendant que j’y étais, j’en ai profité pour optimiser mon profil LinkedIn. Après avoir mis mes derniers projets sur mon compte, j’ai sollicité des recommandations écrites à plusieurs entrepreneurs reconnus dans ma région. J’ai aussi fait appel à mes anciens collègues de travail pour recevoir des recommandations sur mes compétences affichées sur mon profil.
De plus, je me suis créé une série de publications intéressantes en lien avec mon domaine. J’ai tranquillement commencé à activer mon compte LinkedIn pour avoir un compte actif. Avec le temps, j’ai commencé à vraiment aimer LinkedIn. Maintenant, j’y investis plus de temps que sur Facebook. Si l’entreprenariat vous passionne, allez lire des articles sur LinkedIn. Vous trouverez votre compte à coup sûr!
Mon père m’a toujours dit que trouver un emploi est un emploi à temps plein. Alors que vous allez contacter vos prospects, assurez-vous de garder votre horaire le plus libre possible. Quand les réponses vont arriver, vous aurez à prendre des rendez-vous pour parler à vos prospects au téléphone. Vous voulez être disponible.
Dans l’éventualité que tout se passe rapidement et que vous ayez à faire une offre à votre prospect, avez-vous la documentation nécessaire pour présenter votre offre et facturer votre client?
Préparer un exemple de document d’appel d’offre est nécessaire afin de pouvoir vendre vos services par la suite. Avec le tout prêt à faire feu, vous garderez le momentum avec votre prospect et cela fera en sorte que vous aurez l’allure d’un expert prêt à passer à l’action très rapidement. Ayez aussi en main le nécessaire pour facturer votre client.
Avant de contacter un entrepreneur par téléphone, prenez le temps d’identifier ce dont il aurait besoin. Pensez à ce que vous pouvez lui offrir. Vous aurez déjà une très bonne idée de ce que vous pouvez faire pour lui une fois que vous serez au téléphone. Cela revient un peu à mon point précédant, disant qu’il faut s’intéresser à l’entreprise. Bref, faites vos devoirs.
Une fois que tout était prêt de mon côté, j’ai profité de l’occasion pour aller manger des tacos. Je n’ai même pas regardé tout le travail accompli avant quelque jours. Je sentais qu’il était important de revenir évaluer le tout à tête reposée.
Une fois le ventre plein et l’esprit détendu, j’ai décidé de m’attaquer à tout cela un dimanche soir. J’avais l’impression qu’il était plus stratégique de m’assurer que mes prospects voient ma proposition le lundi matin avant que la semaine commence pleinement.
Dans mon cas, je crois avoir contacté plus d’une centaine d’entreprises en l’espace de deux à trois semaines. Même si la porte est fermée, il est important de continuer et de passer à la prochaine porte. Dès la première semaine, j’ai reçu des réponses positives.
J’ai commencé à prendre des rendez-vous. Mon horaire sur Google Calendar a commencé à se remplir rapidement. J’ai parlé à beaucoup d’entrepreneurs au téléphone durant cette période. Je les appelais via l’option téléphonique de Gmail, donc les appels internationaux étaient gratuits quand j’appelais au Canada et aux USA.
Prendre des notes est primordial durant des appels. Si vous avez fait plus de 5 appels dans la même journée, vous risquez d’oublier des détails importants le lendemain. Bien entendu, j’ai eu beaucoup de refus et encore plus d’entreprises qui n’ont simplement pas répondu à mon offre par courriel. Il y a aussi eu quelques « chatouilleurs ». Pour moi, un chatouilleur est un autre entrepreneur qui va t’appeler, semblant intéressé par tes services, et qui ne sera plus joignable après que tu lui as fait une offre. Malheureusement, j’ai perdu mon temps à quelques reprises avec des gens qui voulaient juste un aperçu de ce que je pouvais faire pour eux. La morale est de ne pas donner sa recette au téléphone. Sans un premier paiement, vous ne devriez pas effectuer aucun travail pour un prospect.
Avec le temps, j’ai glané de petits mandats ici et là. Avec l’expérience au bout des trois semaines, j’ai commencé à faire des offres pour de plus gros projets. C’est avec des essais et erreurs que j’ai trouvé mes meilleurs clients.
Une fois que vous avez acquis un nouveau client sérieux, solidifiez votre relation avec lui. Ne soyez pas gourmand. Allez-y une étape à la fois. Livrez le meilleur de vos compétences à votre nouveau client. Dans mon cas, un de mes nouveau mandat m’occupe environ 15 heures par semaine. Il faut en plus de tout cela gérer le temps avec mes autres projets personnels et mes autres mandats.
Même qu’à recevoir des réponses positives pour tous les appels offres envoyés, je serais dans l’eau bouillante! Il me faudrait y allouer plus de temps, engager des employés et structurer une meilleure organisation.
L’important sera de raffermir les relations avec mes partenaires et clients actuels. Je veux quand même garder du temps pour retourner manger des tacos dans la rue et ce, peu importe où au Mexique…
Pour vous, ce site Web est probablement bien ordinaire. Je me doute qu’il paraît même horriblement laid aux yeux d’un designer graphique. Le 19 décembre 2017, j’ai lancé cette plateforme numérique dans le but de promouvoir mes services en référencement Web, en publicité numérique et stratégie Marketing à Gatineau. Le fait de mettre ce site en ligne a beaucoup de signification à mes yeux. En bref, il s’agit de quelque chose de symbolique et d’unique pour ma carrière.
Tout jeune, je savais déjà que je voulais travailler pour moi. À douze ans, j’ai lancé un petit projet affectueusement nommé « Jardinier en herbe »; l’objectif était de faire du paysagement et de la tonte de gazon chez les voisins.
Je me rappelle encore que mon père, enthousiaste, m’avait imprimé une série de cartes d’affaires en papier exprès pour imprimante à jet d’encre – ainsi que la liste de prix pour distribution – avec notre numéro de téléphone et le tarif de base pour tondre la pelouse. 5$ de l’heure, c’était beaucoup à mes yeux… à l’époque.
Adolescent, j’avais de la difficulté à respecter l’ordre établi à l’école. Avec un de mes meilleurs amis, nous avions eu l’idée de lancer une petite « business » de farces et attrapes. Nous avons trouvé des bombes puantes au Dollarama à 0.20$ l’unité. C’est vite dit, il s’agissait dans les faits d’un simple sac de plastique contenant du vinaigre et du soda puant, donc rien de vraiment dangereux.
Nous vendions donc nos petites bombes puantes en dehors des heures d’école. Les ventes avaient justement « explosé » lorsqu’une de nos bombes a éclaté à l’intérieur de la polyvalente durant l’une de nos pauses. Le personnel a dû évacuer une grande partie des élèves!
Au Cégep, je ne me suis impliqué que très peu de temps au sein du comité spectacle. Après avoir vendu plus de 100 billets à moi seul pour un des spectacles de mon groupe, le calcul a été assez simple lorsque j’ai vu un des employés du Cégep partir avec l’argent de mes billets pour mon spectacle que j’avais organisé de A à Z.
Il était hors de question que je m’engage à nouveau dans un autre spectacle et finir par tout donner l’argent à quelqu’un d’autre. « Éthanol », mon groupe rock à l’époque, attirait l’attention auprès des étudiants du Cégep de l’Outaouais, au campus de Gabrielle-Roy. J’ai donc profité de la lancée du spectacle pour organiser une série de concerts durant l’hiver 2010, lesquels ont connu un franc succès. La salle était toujours pleine à craquer. Je me souviens que j’employais mes amis pour venir m’aider à faire tourner les spectacles. J’en étais rendu à gérer des employés, des musiciens, créer les affiches, vendre les billets, annoncer le tout et m’occuper de la gestion de toute la logistique d’une soirée.
À un certain point, ma « jobine » au Rona est devenue mon « à côté » et organiser des spectacles, ma principale source de revenus. Après quelques mois, j’ai profité de l’occasion pour payer tous les enregistrements d’Éthanol avec les profits des spectacles.
Après deux ans de pur plaisir, mon groupe a pris fin à l’arrivée d’un printemps. Le batteur partait étudier à Montréal, un autre à Québec, etc. Le groupe s’est dissous et je me suis retrouvé du jour au lendemain sans groupe de musique à promouvoir.
Ce n’est pas longtemps après que j’ai commencé à recevoir des appels comme ceci : « Gab! Qu’est-ce que tu deviens mon vieux? On pourrait s’organiser des spectacles comme dans le temps! Ça te dit? ».
J’ai donc recommencé à organiser des spectacles. Je terminais presque mes études au Cégep en Intégration Multimédia. En d’autres mots, j’apprenais à concevoir des sites Web. J’organisais régulièrement des compétitions entre groupes de musiques et un des prix que j’aimais donner aux gagnants était la conception d’une plateforme Web. Il est arrivé à quelques reprises que d’autres groupes m’engagent pour leur concevoir un site Web aussi!
Éventuellement, j’ai lancé une Web-série de musique du nom de La Petite Scène. Mon but était de promouvoir les groupes musicaux de l’Outaouais sur le Web et organiser des spectacles. Malheureusement, n’ayant pas de plan d’affaires en main et des contrats à faire signer aux musiciens, l’expérience n’a pas été aussi concluante. Le jardinier en herbe avait fait le tour du jardin. J’ai eu envie de relever d’autres défis.
Effectivement, j’ai essayé de me lancer dans la création de site Web vers la fin du Cégep. Cependant, je tombais soit sur des clients ayant très peu d’argent ou ne payant pas. J’ai rapidement laissé tomber l’idée car je commençais tout juste à travailler pour une vraie agence Web en Outaouais.
Après un an à travailler pour ma première agence Web, j’ai reçu une « promotion » bien spéciale. Mon employeur à l’époque a congédié une série d’employés, cinq pour être juste, la même journée. La veille, il m’avait dit qu’il allait réduire mes heures de moitié. Deux jours plus tard, je reçois cette fameuse “promotion” : je devais prendre la place de l’adjointe administrative et continuer à faire le travail que je faisais déjà et ce, sans augmentation.
Je me suis donc mis à faire un peu de gestion de projet. Je me rappelle vendre de petits mandats Web de 100$ à 2000$ aux clients de l’agence. Un soir, le tout me frappa comme la foudre. J’étais payé à 14$ de l’heure et je vendais des mandats à 100$ de l’heure pour des projets que j’aurais très bien pu faire moi-même… sans l’agence Web!
J’ai donc recommencé à faire de petits contrats ici et là… jusqu’à ce que mon patron s’en rende compte de par les clients qui demandaient à me parler directement et, bien que je travaillais à mes affaires en dehors de mes heures de bureau, il a voulu couper l’herbe sous le pied de la « compétition ».
Alors que je m’étais déjà retrouvé un nouvel emploi comme stratège Web pour une deuxième agence Web, une crise existentielle s’est manifestée. J’avais le goût de voyager et de m’essayer en tant que « Digital Nomad », ces travailleurs autonomes n’ayant pas de bureau fixe et travaillant à partir de partout autour du monde.
Je me sentais prêt à faire le saut et à me lancer à mon compte comme consultant marketing. C’est après plusieurs mois de voyage et beaucoup d’essais / erreurs que j’ai pris conscience de mes besoins de formation et je n’étais pas prêt à jeter l’éponge juste comme ça! J’avais besoin d’apprendre à naviguer dans le monde de l’entreprenariat avec un entrepreneur établi; quelqu’un qui s’y connaissait et qui avait l’expérience qui, comme le bon vin, vient du nombre des années.
Parlant d’entrepreneur, j’en connaissais justement un et je savais qu’il attendait mon retour. J’ai donc appelé ma deuxième agence Web et je suis revenu à Gatineau plus motivé que jamais!
Si j’avais un seul conseil à donner à quelqu’un qui aimerait devenir entrepreneur, le voici : «Pour apprendre à gérer une entreprise, il faut aller travailler de proche avec un entrepreneur.» Je suis donc allé à ma deuxième agence travailler avec celui que je surnommerai plus tard mon Yoda des affaires.
Étant assis à moins d’un mètre de lui sans arrêt pour 17 mois et ce, 40 heures par semaine, j’ai eu tout le temps nécessaire pour revoir à fond ma façon d’approcher les prospects, ma façon de répondre aux appels d’offre, d’aborder la structure de mes mandats, etc. De plus, Yoda et moi avons profité de tout ce temps pour mettre sur pied une série de projets tels une stratégie de contenu, un nouveau site Web pour vendre des conférences sur le marketing, un concours pan-québécois et, surtout, des stratégies d’après-ventes.
Ayant énormément appris durant ces quelques mois et voulant continuer à travailler avec mon patron, j’ai tout fait pour rester en règle avec lui. Je savais déjà que je retournais voyager et mon objectif était de travailler à distance avec lui. Malgré tous les efforts et tentatives, il ne changea jamais d’avis à ce sujet. Sur le coup, j’étais bien évidemment triste face à sa décision. Cependant, après quelques mois à mon compte, j’ai réalisé qu’il m’avait, sans le savoir, rendu service. Les Américains appellent cela « a blessing in disguise ».
Avec Maya, ma partenaire de vie, j’allais repartir voyager et nous avions pour objectif de travailler sur le Web alors que nous étions sur la route. L’idée est de joindre l’utile à l’agréable. Nous désirons avoir un style de vie qui tourne autour de nos passions, non un style de vie qui tourne autour d’un simple emploi.
Nous sommes partis de Gatineau alors que je n’avais qu’un seul client qui avait manifesté son intérêt à m’envoyer du travail à la pige. Une fois rendus au Mexique, nous avons loué un appartement pour deux semaines dans la capitale de la basse Californie du sud, à La Paz. Avec toutes nos journées devant nous, nous avons lancé Gab SEO alors que nous étions à cet endroit.
Ayant besoin de créer plusieurs sources de revenu, nous avons travaillé pratiquement tout le temps que nous étions là-bas. Nous envoyions des CV à des agences Web, des firmes de publicité, des médias, etc. C’est notamment à La Paz que nous avons rejoint TVA Gatineau-Ottawa et le journal Le Droit pour la section Affaires du journal. Avec ces deux parutions dans les médias, nous avons redoublé d’efforts pour aller nous chercher de nouveaux clients et de nouveaux partenaires.
Après nos deux semaines à La Paz, nous avons quitté la basse Californie pour nous rendre à Guanajuato. Une fois dans le centre du Mexique, nos affaires ont commencé à décoller. Nous avions à ce moment-là plusieurs clients en Outaouais, à Montréal et à Québec. Alors que je repensais à notre processus de vente, j’ai rapidement réalisé que j’investissais beaucoup trop de temps dans la recherche de prospects. Nous avions définitivement besoin d’une meilleure méthode. J’ai donc décidé de créer un site Web. Au total, cela aura pris environ deux semaines pour finaliser la version beta du site Web. Avec un peu de temps, une bonne stratégie de contenu et de l’optimisation SEO, le site Web va se rentabiliser de lui-même.
Le futur nous réserve de belles surprises et de beaux projets! Je suis vraiment heureux d’avoir trouvé une façon de voyager et de continuer d’avancer dans ma carrière. Ce site Web représente un petit pas pour ma vie mais un grand pas de plus sur mon chemin d’entrepreneur…
Déjà qu’il peut s’avérer compliqué d’expliquer clairement le fonctionnement du référencement Web à un client, se mettre à jour régulièrement dans les nouvelles notions de SEO de mois en mois peut être aussi complexe. Afin de garder un excellent positionnement dans les moteurs de recherche, il est primordial de toujours rester à l’affût et de garder l’oeil ouvert sur de nouvelles techniques permettant d’améliorer son référencement Web.
Avec l’arrivée de 2018, il sera important de se mettre à jour pour commencer l’année du bon pied afin de profiter de toutes les possibilités d’affaires intéressantes pour votre entreprise. J’ai donc dressé une liste d’optimisations pratiques, simples et faciles que n’importe qui peut faire pour le référencement SEO de son site Web en 2018.
Commençons par l’optimisation des métadonnées. Depuis des années, je répète à tous mes clients et partenaires la même (même) chose concernant l’optimisation des métadonnées. Il est primordial de les réviser à chaque mois et de garder un oeil sur les mots-clés performants. Il est si simple d’entretenir son positionnement et parfois compliqué d’acquérir une deuxième fois le même mot-clé. Ne prenez pas de chance et mieux vaut prévenir que guérir. Mettez vos métadonnées à jour mensuellement!
Il s’agit du titre et de la description qui s’affichent dans les résultats Google lorsque vous effectuez une recherche. Vous avez droit à un nombre de caractère limité pour mettre de l’avant le contenu de vos pages Web et c’est là que vous devez attirer l’attention des internautes durant leur recherches:
Le nom de votre page dans l’URL est l’un des facteurs les plus importants du référencement de votre site Web. J’aperçois régulièrement sur les sites Internet de beaucoup d’entreprise au Québec et au Canada, l’utilisation de termes très génériques n’ayant aucun poids dans leur référencement Web (SEO).
Par exemple, nous avons le site Web du plombier XYZ à Gatineau et sa page présentant ses services se nomme “nos services” avec une URL comme “services.html”. Vous avez ici un exemple classique de point à optimiser. Pour améliorer le positionnement SEO de cette page, vous aurez donc à refaire l’URL en écrivant quelque chose comme “plomberie-gatineau.html”.
Google analysera le nom de page dans l’URL afin de déterminer comment indexer votre contenu et cela aidera aussi le moteur de recherche à définir de quoi votre page parle exactement. Sélectionnez des mots et des termes qui auront un impact sur votre référencement Web (SEO).
Avant d’investir du temps et des efforts dans l’optimisation du référencement SEO de son site Web, il est primordial de viser juste. Une recherche de mots-clés sera de mise afin de connaître la direction vers laquelle s’alignera votre contenu Web.
Afin de procéder à la recherche de mots-clés pour votre entreprise, vous aurez à faire une analyse SEO vous permettant de trouver ce que les internautes recherchent alors qu’ils regardent vos produits et services en ligne. Google vous donne déjà beaucoup d’indices sur les pages des résultats de recherche (SERP).
Pensez à trouver des problèmes auxquels vos prospects et clients font régulièrement face. Par exemple, cet article répond à une question bien simple. Comment optimiser le référencement Web de son site Web en 2018. Une fois que vous avez une idée en tête, vous aurez donc plusieurs aspects à analyser sur le Web:
Identifiez l’intention de l’internaute à la recherche de vos produits et services et vous serez en mesure de trouver les meilleurs mots-clés pour votre contenu.
Afin d’identifier le tout, effectuez une requête de recherche général par rapport à vos produits et services. Analysez de près ce que Google vous donne comme résultats et prenez en note les mots-clés sur la page. N’oubliez pas qu’il est primordial de capturer l’intention initiale des internautes lorsqu’ils effectuent cette recherche. Google mettra de l’avant le contenu qui, à ses yeux, répond le mieux à la requête de l’internaute. Profitez de l’occasion pour découvrir ce que vos prospects recherchent.
Si vous remarquez que vous ne trouvez pas réponse à l’une des grandes questions de vos prospects, vous avez ici une opportunité en or pour y répondre.
Comment vous sentiriez-vous en rentrant dans un magasin poussiéreux? C’est la même chose pour le Web. Un site Web non actif a plus de chance de perdre la première place sur les moteurs de recherche.
Si oui, est-ce que vous publiez régulièrement? Google raffole des sites Web actifs. Avec l’évolution du Web au cours des 20 dernières années, nous apercevons une tendance bien simple. L’Internet sera toujours de plus en plus bruyant. À chaque jour, de nouvelles entreprises arrivent sur le Web. Afin de se tailler une place et surtout, la conserver, il est primordial de publier régulièrement sur votre blogue.
Votre site Web est votre identité sur le Web. Il s’agit de votre porte parole dans le monde numérique. Si un client entre dans votre magasin, est-ce que vous allez jamais n’avoir rien à lui dire de nouveau? Parlez de vos nouveaux produits et services, de votre équipe et des avancements de votre entreprise.
Les résultats de recherche de Google évoluent rapidement et il est très important de se garder à jour régulièrement. Commencez l’année 2018 en mettant à jour votre site Web. Investir dans votre présence numérique est la meilleure chose que vous pouvez faire à moyen et long terme pour votre entreprise! Ne perdez plus une seconde et passez à l’action!
Travailler comme Freelance à l’international peut s’avérer parfois difficile, cependant rien n’est mieux que de sortir de sa zone de confort pour devenir la meilleure version de toi-même!
Je dirais même plus que le fait de « sortir de sa zone de confort » est devenu ma spécialité! Autrement, comment un marketer Web pourrait arriver avec des idées originales qui sort de la boîte à ses clients?
« Entre Robinson Crusoé et Steve Jobs »! C’est avec grande fierté que je vous annonce que Maya et moi sommes parus dans l’édition du le Droit Affaires de novembre 2017! Après plusieurs années à notre compte, nous commençons que très dernièrement à recevoir de l’attention des médias. Se retrouver dans le journal Le Droit Affaires est définitivement le début d’une nouvelle étape dans notre cheminement d’affaires!
Découvrez notre histoire en tant que « Digital nomads » de l’Outaouais directement ici: https://goo.gl/RMLCrk