Ça fait longtemps que je veux me prononcer à ce sujet…
J’espère sincèrement que des “vieux” entrepreneurs liront cet article aujourd’hui.
Justement, si vous en connaissez un, envoyez-lui ce lien.
De temps à autre, je vois les publications d’entrepreneurs dans la quarantaine (et plus) partageant des vidéos et des articles sur les milléniaux, la génération Y.
Il semble y avoir un engouement assez spécial au sujet de cette génération en particulier.
Les marketeurs d’aujourd’hui essaient de trouver une façon d’approcher les milléniaux et de mieux les comprendre, de là cet emballement pour la génération Y.
Je me rappelle encore d’une de mes anciennes clientes, fière d’avoir engagé les dispendieux services d’un consultant dans la soixantaine pour lui expliquer comment approcher les milléniaux…
Après quelques minutes au téléphone, j’avais bien l’impression qu’elle aurait dû m’appeler. J’aurais expliqué le tout gratuitement et avec plaisir.
Vous avez ici, je crois, une réponse assez claire à toutes les questions que vous pourriez avoir à ce sujet.
Pour les nouveaux sur ce blogue, je vous invite carrément à lire mon parcours d’entrepreneur et comment j’ai lancé ma petite entreprise entre deux tacos. Cela vous donnera une assez bonne idée d’avec qui vous avez affaires avant de lire ce texte.
Commençons par revoir les bases, les stéréotypes et terminons avec pourquoi les milléniaux n’existent pas.
Les milléniaux, les millennials ou la génération Y représentent les gens nés entre les années 1980 et l’an 2000 selon la BDC (Banque de Développement du Canada). Les milléniaux ont aujourd’hui entre +/- 18 et 38 ans et on en dénombre environ 10 millions au Canada. C’est notamment à cet âge en particulier que l’on consomme le plus et cela transforme le paysage économique canadien. L’arrivée des milléniaux sur le marché change absoluement la donne pour beaucoup d’entreprises.
Ce qui distingue particulièrement la génération Y est son comportement sociologique qui attire définitivement l’attention des marketeurs. Effectivement, vous ne pouvez pas approcher les milléniaux de la même façon que les générations précédentes.
Ce qui différencie les milléniaux sont leurs valeurs, leur relation avec la technologie et leur vision du monde. Attaquons-nous aux grands points qui distinguent les milléniaux.
Je suis certain que la majorité des milléniaux au Québec ont eu une jeunesse très semblable à la mienne. Je me rappelle encore de tout cela comme si c’était hier. En 1997, mon père me parlait de ce tout nouveau site Web pour effectuer des recherches sur le Web, Google. J’allais enfin pouvoir me débarrasser de Copernic, logiciel peu pratique. L’internet a toujours fait partie de ma vie. La technologie aussi d’ailleurs…
Tout jeune, j’écoutais mon grand-père me parler de l’arrivée de l’électricité sur son île perdue au Nouveau-Brunswick et je ne pouvais pas imaginer un monde sans la télé, l’ordinateur, l’internet, les jeux vidéos et la radio. Je ne pouvais donc pas concevoir un monde sans électricité. Dans le temps, j’écoutais mes films Disney et ma musique sur des cassettes. Ce fut une révolution majeure lors de l’arrivée des CD et des DVD. Plus besoin de rembobiner le tout. Maintenant que j’y pense, le mot rembobiner va sûrement disparaître avec les années.
Par la suite, tout est allé tellement vite! Les ordinateurs devenaient meilleurs de mois en mois, le Web explosait sous son énorme potentiel et les CD étaient déjà de vieux trucs n’ayant pas la capacité de performance des DVD. En 2004, un nouveau site Web faisait sensation autour du monde. Pour la première fois, on pouvait être à l’avant-scène sur le Web et le tout était accessible pour la majorité des internautes! J’ai donc suivi la tendance et je me suis inscrit à Facebook. Un an plus tard, YouTube est arrivé.
Plus jeune, la télévision faisait partie intégrale de ma vie. J’écoutais avec ma soeur des émissions comme Radio Enfer, Dans une galaxie près de chez vous et Watatatow. Aux fêtes de mes amis, on se réunissait pour jouer à des jeux vidéos. Comme l’Internet, les consoles de jeux vidéos évoluaient aussi rapidement. À chaque année, il fallait que je m’adapte à quelque chose de nouveau, de plus rapide et plus complexe. Cette situation était idéale pour ma soif d’apprentissage. Avec le Web, je n’avais plus à aller dans des bibliothèques. Je pouvais facilement googler le tout et apprendre à tous les jours et ce, constamment.
En 2007, une équipe de génies a eut l’idée géniale de créer les « smartphones », des téléphones avec lesquels tu pouvais accéder à l’Internet et beaucoup plus. C’est notamment cette année-là qu’Apple a mis son premier modèle de Iphone sur le marché. L’accès à l’Internet était invariablement de plus en plus facile.
C’est aussi au cours de cette décennie que nous avons vu l’arrivée progressive des commerces en ligne. Il était maintenant extrêmement simple de pouvoir acheter une multitude de produits sur le Web. Plus besoin de prendre l’auto: on peut tout faire du confort de son divan à la maison. Je vous raconte tout ceci pour vous mettre en contexte sur la jeunesse d’un millénnial bien ordinaire…
Si je peux résumer le tout, je dirais que les milléniaux sont habitués à l’évolution, à l’instantanéité et au changement. La génération Y a accès à toute l’information nécessaire depuis toujours. Toute notre vie, la technologie a prise une place majeure dans notre quotidien et nous sommes parfaitement capables de nous adapter à son rythme effréné.
Le travail! Faire affaires avec des milléniaux peut s’avérer parfois compliqué. Cependant, tout est tellement évident de mon point de vue.
Nous avons vu nos parents avoir des carrières stables et de bons avantages sociaux en échange de dépression, de stress, de crises cardiaques ou de manque d’accomplissement dans une vie. À noter que je n’ai rien contre le concept traditionnel de carrière et ceci n’est que mon opinion. J’ai naturellement rencontré plus de gens dans ma vie insatisfaits par leur choix de carrière que de gens parfaitement heureux de leur choix. Je ne dis pas nécessairement que la carrière est maléfique, mais que ce n’est clairement pas fait pour tout le monde et les milléniaux le savent parfaitement bien.
Donc en gardant cela en tête, il est évident que l’impétuosité de la jeunesse ne voudra pas nécessairement se soumettre au travail et au chemin droit tracé que la société lui offre. Les films de Disney nous ont enseigné qu’il est possible de rêver à plus, à plus gros qu’un emploi dans un bureau de 9h à 17h du lundi au vendredi.
Ils ne vivent définitivement pas pour un bout de pain. Il y a notamment 10 milléniaux sur la liste des gens les plus riches au monde du magazine Forbes aux États-Unis. En prenant compte qu’ils sont aussi jeunes, c’est beaucoup!
Lorsque vous êtes avec un millénnial en entrevue, sachez que vous aussi êtes en entrevue. Devant combler le vide que laissent les babyboomers retraités, cela fait en sorte qu’un jeune aujourd’hui entre 20 et 30 ans a beaucoup d’options rendu sur le marché du travail. Si l’emploi ne convient pas avec un, il ira voir le prochain. Dès les premières minutes, le millénnial saura s’il est intéressé de travailler pour vous et il vous le dira. Il y a notamment une vidéo qui circule sur le Web dernièrement qui m’a fait réagir et j’aimerais commenter le tout.
Regardez la vidéo avant de continuer.
Bien entendu, cette vidéo est une blague qui a pour but de caricaturer une entrevue avec un millénnial. Dès la première minute, on peut déjà remarquer à quel point la jeune femme est connectée au Web avec son téléphone intelligent. À noter qu’une entrevue ne se déroulera pas comme ceci en réalité. Attendez vous à recevoir des questions. Les milléniaux veulent savoir à quoi ça leur servira à EUX de travailler pour VOUS. Avant de s’investir dans votre entreprise, les milléniaux vont s’assurer que l’emploi que vous offrez pourra répondre à leurs besoins et leur style de vie.
Ceci est ma réponse personnelle au stéréotype du millénnial “paresseux”. Étant adolescent, j’ai perdu un de mes emplois car je n’étais pas un « bon travailleur ». Effectivement, à chaque début de quart de travail, je recevais une liste de tâches de la part de mon patron. Une fois la liste terminée, j’attendais seulement de terminer mon quart et j’aidais les clients lorsqu’il y en avait.
Je me rappelle encore avoir eu à défendre mon cas lorsqu’on me disait que j’étais paresseux. Mon ancien patron s’attendait à ce que je me garde occupé du début à la fin de mon quart de travail. Si je n’étais pas actif à chaque minute, on me payait pour absolument rien. Étrangement, ce n’est pas comme ceci que je voyais le tout. À chaque quart de travail, la liste était complétée et j’aidais les clients lorsqu’il en avait. S’il n’y avait personne et que mes tâches étaient terminées, on ne me payait pas pour rien. J’étais quand même là sur place à garder le fort. Alors pour garder mon emploi, je devais me stresser à refaire le ménage pour m’assurer d’être occupé tout le long d’une soirée… !? Absolument frivole.
D’après vous, est-ce de la paresse ou simplement de la logique? Les milléniaux donnent peut-être l’impression d’être paresseux, mais sachez que la méthodologie de travail d’un moins de 30 sera différente de la vôtre.
De plus, je sais que Tim Ferriss, l’auteur du 4 hour work week, est parfaitement d’accord avec ma logique. C’est drôle, il y a un chapitre complet dédié à cette question de la productivité VS “avoir l’air occupé”, ainsi qu’une histoire tirée de son adolescence similaire à la mienne dans son livre.
Une notion d’importance majeure pour un millénnial est le temps.
Si le travail n’est pas assez flexible pour offrir du temps en famille, entre amis, pour voyager et pour faire d’autres projets, l’emploi ne répondra pas aux besoins du millénnial. Avec cette notion en main, nous pouvons facilement expliquer les plus grands stéréotypes qui font en sorte que les moins de 30 ans ont souvent la réputation d’être insatisfaits, paresseux et narcissiques.
Une vidéo devenue virale pourra vous éclairer sur la question.
J’adore ce que Simon Sinek donne comme analyse des milléniaux. Il est bien vrai que nous avons été gâtés toute notre vie. Tout jeunes, nous recevions des trophées smplement pour avoir participé à des compétitions alors qu’en réalité, si tu n’es pas dans les trois premiers comme aux Olympiques par exemple, il n’y a pas de médaille pour toi. Nous avons été élevé avec ce genre de phrase : “L’important n’est pas de gagner, mais de participer”.
Bien entendu, une fois rendu sur le marché du travail, beaucoup de jeunes ne sentiront pas qu’ils auront accompli quoi que ce soit. Tu ne reçois pas de médaille au travail. Si tu n’es pas le premier, tu es dernier sur le marché du travail et c’est la réalité. Vous faites donc face à une génération qui est extrêmement vulnérable et ayant un manque de confiance en elle-même.
Adaptez vous à ce phénomène maintenant.
Il y a aussi l’aspect de l’instantanéité. L’impatience de plusieurs provient du fait que les milléniaux ne sont pas habituer d’attendre. Comparez l’instantanéité du Web par rapport au rythme de la vie. Cela expliquera décidément le manque d’accomplissement que ressent un millénnial au travail. Tout est trop lent pour un millénnial.
Face à toutes les choses qui ont été dites au sujet des milléniaux et du travail, je ne peux m’empêcher de pondérer sur le fondement de toutes ces données. Bien entendu, dans cet article, je relate un peu de mon histoire et de ma vision. Cependant, est-ce que tout cela est vraiment attribué au fait que je suis un millénnial? Ou plutôt au fait que je suis jeune?
Nous allons revenir à ce point plus bas…
Ici, je vais me permettre de faire un petit commentaire au sujet du patron. Je vois souvent des “grands chefs d’entreprise” déclarer dans des entrevues pour des journaux d’entreprenariat qu’une grande erreur qu’ils ont commise en affaires fut de garder trop longtemps de moins bons employés…
Quand je vois ce genre de commentaire simplet, j’ai toujours la même question qui brûle mes lèvres: “Et toi, super grand patron du siècle, est-ce que tu as été un leader exemplaire?” Avec ce genre de mentalité, il est évident qu’un tel entrepreneur doit congédier beaucoup d’employés et ce, très régulièrement. “Ce n’est pas de ma faute, mais celle de l’employé”. C’est toujours extrêmement facile de mettre la faute sur les autres et d’éviter de se regarder le nombril 5 secondes pour réaliser qu’il y a une amélioration à faire de son côté.
Je vous rappelle que le millénnial moyen n’a pas grandi dans les mêmes circonstances que vous! Ceci est synonyme de changement. Ce même changement va amener l’industrie à un autre niveau et il vaut mieux s’adapter dès aujourd’hui.
Par rapport au patron et à l’emploi, voici les grandes lignes de ce que recherche le millennial. Chers patrons et “grands leaders” de ce monde, prenez de minutieuses notes:
C’est facile de tout blâmer sur les jeunes employés… Trop facile en fait. C’est aussi extrêmement facile de vous en débarrasser rapidement. Cependant, est-ce que vous avez vraiment besoin de faire cela? Avec un bon encadrement, un entrepreneur n’aurait pas à congédier des employés et cela augmentera drastiquement le rendement de son équipe!
Si je peux répondre rapidement à la question des milléniaux et le voyage, je ne dirais que ceci: Voyager aujourd’hui est tellement facile comparé au siècle passé. Avec tout le contenu et l’information que nous avons sur le Web, ça donne le goût de voyager… non? En plus, il est possible de joindre l’ultime à l’agréable et de joindre carrière et voyage. Également, qui a dit que l’on devait attendre à la retraite pour voyager? Donc pourquoi remettre à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui?
Étant avant tout un référenceur SEO, mes connaissances sont fondées sur une bonne analyse des données en main. En d’autres mots, il est toujours essentiel d’aller voir le revers de la médaille pour voir ce qui s’y passe. Alors que l’on parle des milléniaux en général, les médias semblent se baser principalement sur des grands stéréotypes.
En contre partie, une analyse en bonne et due forme ne se ferait pas sans une bonne réfutation des éléments énoncés ci-haut.
Là, vous allez sûrement me dire que je passe du coq à l’âne, que je me contredis. Alors que je viens de répondre aux stéréotypes des milléniaux, je suis prêt à réfuter le concept. J’en suis même venu à me poser la question: est-ce que l’existence du concept de générations distincts ne serait pas bénéfique pour quelqu’un? Et quand je dis bénéfique, je veux dire rentable.
Alors que je faisais un peu de recherche pour rédiger cet article, j’en suis venu à me demander si tous ces stéréotypes pouvaient s’appliquer à tous les milléniaux comme une bonne recette de sauce à spaghetti. Tu ne peux pas mettre les 10 millions de milléniaux canadiens dans le même panier et assumer qu’ils sont tous identiques et ce, sans aucune exception. En fait, c’est complètement ridicule de penser ainsi.
Tout ce qu’il me fallait était une preuve ou une piste. C’est là que mon meilleur ami m’a fait parvenir le vidéo de ce gars, Adam Conover de Adam ruins everything et de CollegeHumor Originals.
Bien entendu, j’étais sceptique au début. J’ai voulu vérifier ces dires et aller voir par moi-même. Après une bonne analyse de sa présentation, je ne peux qu’adhérer à ce qu’il dit lors de sa conférence. Adam commence sa conférence en montrant un article caricatural des milléniaux sur le Time Magazine, intitulé “The Me Me Me Generation”. Le concept de génération est une façon simple de regarder les gens nés dans une certaine époque et de leur attribuer certaines étiquettes. Cependant, il est facile d’utiliser le concept de génération de la façon que vous voulez.
En fait, les étiquettes que nous employons pour décrire une masse de personnes ont tendance à révéler au grand jour nos propres préjudices et notre opinion de ce groupe en particulier. La vraie question est à savoir si ces étiquettes ont vraiment une utilité dans ce que nous cherchons à faire. Dans le cas présent, nous cherchons à comprendre la génération Y, les milléniaux.
Avant tout, il faut savoir d’où provient ce concept de génération clairement établie? La vérité est que ce sont des auteurs américains qui auraient inventé ce concept dans le but de devenir riche! Douglas Coupland, l’auteur de Generation X, a utilisé le concept de génération pour faire de l’argent. Par la suite, nous avons eu une véritable ruée vers l’or. Qui peut nommer la prochaine génération?
Plusieurs milliers d’auteurs ont donc tenté leur chance. Dans le cas de la génération Y, ce sont les auteurs Neil Howe et William Strauss qui ont gagné le gros lot en inventant le terme millennial pour définir la génération Y. Ces mêmes auteurs sont devenus richissimes en mettant sur pied une entreprise du nom de Life Course Associates. Cette dernière a pour but de vendre des consultations aux grandes entreprises pour leur permettre de comprendre la nouvelle génération.
Malheureusement, aborder les générations comme cela est condescendant de leur part. On ne peut franchement pas généraliser en assumant que les 20/30 ans sont tous, sans aucune exception, insatisfaits, paresseux et narcissiques. C’est complètement impossible!
Lorsque l’on analyse les générations en Amérique du Nord, on réalise rapidement que nous avons des histoires qui se répètent beaucoup. Nous avons ici le même article écrit par le Life Magazine en 1968 parlant des baby boomers en les décrivant comme étant insatisfaits, paresseux et narcissiques.
À chaque nouvelle décennie, nous avons droit à une nouvelle vague d’auteurs à la recherche de gloire et prêts à décrire une génération n’importe comment dans le but de se faire de l’argent. Le fameux article du Time Magazine sur “The Me Me Me Generation” pourrait très bien être une pastiche d’un article du Tom Wolfe Magazine du nom de “The Me decade” dans les années 70 décrivant les baby boomers comme étant insatisfaits, paresseux et narcissiques.
Dans ce cas-ci, ne serait-ce pas plus intelligent d’associer ces stéréotypes à la jeunesse plutôt qu’à une génération en particulier? Donc est-ce que les milléniaux tel que décrits dans les médias existent vraiment? Est-ce que les stéréotypes associés à leur comportement ne seraient pas clairement le fruit de leur époque et de la jeunesse?
Évitez de généraliser! Tout ce que les 20/30 ans veulent vraiment c’est d’être traités comme des gens normaux. Nous avons naturellement grandi dans une différente époque et c’est tout!
Méfiez-vous de ce que les médias disent à la télévision, lesquels divulguent de vulgaires stéréotypes. Les stéréotypes que vous entendez au sujet des milléniaux sont faux! Nous ne sommes pas tous pareils… Prenez-nous au sérieux et nous vous retournerons la faveur!
J’espère honnêtement que vous avez aimé cet article. N’hésitez pas à me laisser un commentaire ou à m’écrire votre avis à ce sujet. Il me fera plaisir de vous lire.
En plus, je suis prêt à parier que d’ici 20 ans, nous allons avoir le même débat sur la génération suivante. Nous allons répéter la même salade et redire les mêmes mêmes choses… et je referai un article à ce moment-là sur le sujet!
Cette histoire représente ce que j’explique à beaucoup d’entrepreneurs que j’ai rencontrés au fil des années. Garder un œil sur le Web devrait être la priorité des PME d’aujourd’hui et demain. Très récemment, j’ai été en mesure de commander de la pizza directement sur Facebook et il s’agit ici d’un exemple parfait pour illustrer les avantages incroyables d’être sur le Web.
Alors que ma conjointe et moi visitons la ville de Mexico, nous avons eu le goût de nous commander de la pizza végane à un restaurant bien spécial. Pendant environ 15 à 20 minutes, nous avons essayé de rejoindre la pizzeria qui se situe à l’autre bout de la ville.
Malheureusement, nous n’avons pas réussi à rejoindre qui que ce soit à l’établissement par téléphone et la pizzeria n’avait pas d’option d’achat en ligne via son site Web. Alors, sur un coup de tête, nous avons pensé contacter l’entreprise directement sur Facebook en nous disant que nous n’avions rien à perdre. On se disait que si la pizzeria ne répondait pas à son téléphone, alors pourquoi elle répondrait à ses messages sur Facebook?
Dans un dernier espoir, nous avons simplement écrit notre commande en message à la pizzeria sur Facebook et voici ce qui s’est produit par la suite…
Être présent sur le Web, c’est payant! Prenons le cas de cette pizzeria aujourd’hui. Elle aurait définitivement manqué une vente si elle n’avait pas répondu sur Facebook. Donc, si vous laissez votre site Web et vos médias sociaux à la dérive, vous risquez de perdre beaucoup d’opportunités d’affaires.
J’ai malheureusement l’impression que certains entrepreneurs peuvent prendre le Web pour une partie de pêche. Il ne s’agit pas de simplement mettre la ligne à l’eau et d’attendre. Ça va beaucoup plus loin que cela!
Comment se lancer en affaires? Il s’agit d’une question sérieuse qui mérite une réponse sérieuse. De plus, est-ce qu’il faut nécessairement de l’argent pour se partir en affaires? J’imagine que oui… Cependant, je crois que tes deux meilleures ressources en tant qu’entrepreneur sont ton temps et tes idées! La motivation est aussi quelque chose de très important. Surtout lorsque tu t’apprêtes à créer ton entreprise entre deux tacos à partir du Mexique et que ton marché cible est au Québec.
Pour les nouveaux sur ce site, je me présente, Gab “SEO” Vaugeois. Je suis ce qu’on pourrait appeler un nomade «numérique » mais l’appellation habituellement retenue est «digital» – je travaille à distance avec mes clients et partenaires d’affaires et ce, sans domicile fixe. Je fais rouler ma bosse autour du monde, en bref. Je vous invite à lire mon article sur mon parcours d’entrepreneur avant de continuer cet article sur comment créer une entreprise entre deux tacos.
Je vends des services d’optimisation Web pour les PME et institutions canadiennes. Je fais ce qu’on appelle du référencement Web ou du SEO (Search Engine Optimization). Il s’agit d’un ensemble de techniques visant à positionner un site Web au nombre des premiers résultats de Google en ciblant des mots-clés rentables pour mes clients dans les moteurs de recherche.
Étant excellent dans l’exécution, tout ce qui me manquait était de nouveaux prospects. Il s’agit là de la « question qui tue ». Comment trouver des clients à distance alors que tu te retrouves au fin du fond du Mexique pour l’année. N’ayant pas peur de mettre la main à la pâte, j’ai donc approché ce défi avec plaisir.
Sans exagération, c’est littéralement en mangeant des tacos en Basse-Californie du Sud que mes premières idées sont arrivées. J’ai donc dressé une liste rapide de ce qu’il me fallait afin d’approcher mes futurs clients :
LinkedIn est absolument un réseau d’importance majeur pour tout entrepreneur œuvrant dans le domaine numérique. À noter que sur LinkedIn, il est très important de sortir de sa zone de confort. Sur LinkedIn, tu dois rentrer en contact avec des gens que tu ne connais pas. C’est notamment le but du réseau. Gardez en tête que LinkedIn n’est pas un “Facebook” à saveur professionnelle. La plateforme fonctionne pas de la même façon. Pour réussir sur LinkedIn, vous devez vous préparer à contacter des inconnus. Vous n’aurez alors qu’une seule chance pour leur vendre l’idée que vous devez travailler ensemble.
L’une de mes fonctionnalités préférées de LinkedIn est cette faculté de voir qui consulte son profil. Ayant déjà optimisé mon profil au maximum, cela fait en sorte que mon nom sort régulièrement lorsque des entrepreneurs font des recherches sur ce média.
Pour commencer, j’ai dressé une liste de noms des personnes et compagnies consultant mon profil. De là, j’ai eu une meilleure idée de qui recherchait mon profil d’expertise. Cela m’a permis de déterminer qui est mon prospect idéal. Dans mon cas, il s’agissait d’entreprises oeuvrant dans le domaine numérique. J’allais donc me préparer à faire du B2B, business to business. En bon français, il s’agit d’activités commerciales entre deux entreprises.
Avant même de commencer à contacter des prospects, il est archi-important de se préparer à recevoir des demandes et à traiter le tout. Je vous rappelle, vous n’avez qu’une seule chance. Votre prospect recevra votre message et il déterminera en une seconde s’il est intéressé par vous ou pas.
C’est notamment là que j’ai créé mon site Web. Tout ce qu’il m’a fallu était d’acheter mon nom de domaine, de réserver de l’espace d’hébergement, d’installer un site Web WordPress et d’écrire mon contenu. Il est à savoir que de créer le contenu est définitivement la plus longue partie dans la création de son site Internet. Pour GabSEO, j’ai du mettre environ 20 à 30 heures au total pour la création de ma plateforme numérique.
J’ai aussi dressé un portfolio de mes derniers et meilleurs projets dans un document PDF à ajouter en annexe à mon CV et j’en ai même profité pour y ajouter mes références.
Il a fallu mettre mon curriculum vitae à jour. En me fiant aux données que j’avais recueillies sur mes prospects idéaux, j’ai donc optimisé mon CV en fonction des mots-clés que j’ai repérés dans plusieurs offres d’emploi disponibles sur le Web. J’ai réalisé que le SEO fonctionne aussi dans un CV et dans une lettre de présentation.
Quand j’étais encore à l’emploi de ma deuxième agence Web, l’employeur posait toujours la même question aux applicants lors des entrevues: “Parle-moi de mon entreprise”. Il s’agissait d’une façon simple et brillante pour voir si la personne à l’entrevue avait fait ses devoirs. N’approchez pas une entreprise sans la connaître un peu. C’est aussi comme cela qu’il faut optimiser, selon moi, sa lettre de présentation. Montrez que vous avez regardé leur site Web, consulté leur page Facebook, etc.
Démontrez que vous avez de l’intérêt pour l’entreprise et son équipe. C’est la moindre des choses qu’on puisse faire pour son futur client. Il n’y a rien de plus ennuyant que de recevoir un CV par courriel avec une lettre stérile qui aurait très bien pu être copiée collée à n’importe qui et pour n’importe quoi.
Présentez-vous directement aux propriétaires de l’entreprise. Évitez le plus possible de vous adresser à des gens qui n’ont pas d’autorité dans la compagnie. Dans le cas où vous n’avez pas le nom du propriétaire, adressez vous à un directeur.
Pendant que j’y étais, j’en ai profité pour optimiser mon profil LinkedIn. Après avoir mis mes derniers projets sur mon compte, j’ai sollicité des recommandations écrites à plusieurs entrepreneurs reconnus dans ma région. J’ai aussi fait appel à mes anciens collègues de travail pour recevoir des recommandations sur mes compétences affichées sur mon profil.
De plus, je me suis créé une série de publications intéressantes en lien avec mon domaine. J’ai tranquillement commencé à activer mon compte LinkedIn pour avoir un compte actif. Avec le temps, j’ai commencé à vraiment aimer LinkedIn. Maintenant, j’y investis plus de temps que sur Facebook. Si l’entreprenariat vous passionne, allez lire des articles sur LinkedIn. Vous trouverez votre compte à coup sûr!
Mon père m’a toujours dit que trouver un emploi est un emploi à temps plein. Alors que vous allez contacter vos prospects, assurez-vous de garder votre horaire le plus libre possible. Quand les réponses vont arriver, vous aurez à prendre des rendez-vous pour parler à vos prospects au téléphone. Vous voulez être disponible.
Dans l’éventualité que tout se passe rapidement et que vous ayez à faire une offre à votre prospect, avez-vous la documentation nécessaire pour présenter votre offre et facturer votre client?
Préparer un exemple de document d’appel d’offre est nécessaire afin de pouvoir vendre vos services par la suite. Avec le tout prêt à faire feu, vous garderez le momentum avec votre prospect et cela fera en sorte que vous aurez l’allure d’un expert prêt à passer à l’action très rapidement. Ayez aussi en main le nécessaire pour facturer votre client.
Avant de contacter un entrepreneur par téléphone, prenez le temps d’identifier ce dont il aurait besoin. Pensez à ce que vous pouvez lui offrir. Vous aurez déjà une très bonne idée de ce que vous pouvez faire pour lui une fois que vous serez au téléphone. Cela revient un peu à mon point précédant, disant qu’il faut s’intéresser à l’entreprise. Bref, faites vos devoirs.
Une fois que tout était prêt de mon côté, j’ai profité de l’occasion pour aller manger des tacos. Je n’ai même pas regardé tout le travail accompli avant quelque jours. Je sentais qu’il était important de revenir évaluer le tout à tête reposée.
Une fois le ventre plein et l’esprit détendu, j’ai décidé de m’attaquer à tout cela un dimanche soir. J’avais l’impression qu’il était plus stratégique de m’assurer que mes prospects voient ma proposition le lundi matin avant que la semaine commence pleinement.
Dans mon cas, je crois avoir contacté plus d’une centaine d’entreprises en l’espace de deux à trois semaines. Même si la porte est fermée, il est important de continuer et de passer à la prochaine porte. Dès la première semaine, j’ai reçu des réponses positives.
J’ai commencé à prendre des rendez-vous. Mon horaire sur Google Calendar a commencé à se remplir rapidement. J’ai parlé à beaucoup d’entrepreneurs au téléphone durant cette période. Je les appelais via l’option téléphonique de Gmail, donc les appels internationaux étaient gratuits quand j’appelais au Canada et aux USA.
Prendre des notes est primordial durant des appels. Si vous avez fait plus de 5 appels dans la même journée, vous risquez d’oublier des détails importants le lendemain. Bien entendu, j’ai eu beaucoup de refus et encore plus d’entreprises qui n’ont simplement pas répondu à mon offre par courriel. Il y a aussi eu quelques « chatouilleurs ». Pour moi, un chatouilleur est un autre entrepreneur qui va t’appeler, semblant intéressé par tes services, et qui ne sera plus joignable après que tu lui as fait une offre. Malheureusement, j’ai perdu mon temps à quelques reprises avec des gens qui voulaient juste un aperçu de ce que je pouvais faire pour eux. La morale est de ne pas donner sa recette au téléphone. Sans un premier paiement, vous ne devriez pas effectuer aucun travail pour un prospect.
Avec le temps, j’ai glané de petits mandats ici et là. Avec l’expérience au bout des trois semaines, j’ai commencé à faire des offres pour de plus gros projets. C’est avec des essais et erreurs que j’ai trouvé mes meilleurs clients.
Une fois que vous avez acquis un nouveau client sérieux, solidifiez votre relation avec lui. Ne soyez pas gourmand. Allez-y une étape à la fois. Livrez le meilleur de vos compétences à votre nouveau client. Dans mon cas, un de mes nouveau mandat m’occupe environ 15 heures par semaine. Il faut en plus de tout cela gérer le temps avec mes autres projets personnels et mes autres mandats.
Même qu’à recevoir des réponses positives pour tous les appels offres envoyés, je serais dans l’eau bouillante! Il me faudrait y allouer plus de temps, engager des employés et structurer une meilleure organisation.
L’important sera de raffermir les relations avec mes partenaires et clients actuels. Je veux quand même garder du temps pour retourner manger des tacos dans la rue et ce, peu importe où au Mexique…
Pour vous, ce site Web est probablement bien ordinaire. Je me doute qu’il paraît même horriblement laid aux yeux d’un designer graphique. Le 19 décembre 2017, j’ai lancé cette plateforme numérique dans le but de promouvoir mes services en référencement Web, en publicité numérique et stratégie Marketing à Gatineau. Le fait de mettre ce site en ligne a beaucoup de signification à mes yeux. En bref, il s’agit de quelque chose de symbolique et d’unique pour ma carrière.
Tout jeune, je savais déjà que je voulais travailler pour moi. À douze ans, j’ai lancé un petit projet affectueusement nommé « Jardinier en herbe »; l’objectif était de faire du paysagement et de la tonte de gazon chez les voisins.
Je me rappelle encore que mon père, enthousiaste, m’avait imprimé une série de cartes d’affaires en papier exprès pour imprimante à jet d’encre – ainsi que la liste de prix pour distribution – avec notre numéro de téléphone et le tarif de base pour tondre la pelouse. 5$ de l’heure, c’était beaucoup à mes yeux… à l’époque.
Adolescent, j’avais de la difficulté à respecter l’ordre établi à l’école. Avec un de mes meilleurs amis, nous avions eu l’idée de lancer une petite « business » de farces et attrapes. Nous avons trouvé des bombes puantes au Dollarama à 0.20$ l’unité. C’est vite dit, il s’agissait dans les faits d’un simple sac de plastique contenant du vinaigre et du soda puant, donc rien de vraiment dangereux.
Nous vendions donc nos petites bombes puantes en dehors des heures d’école. Les ventes avaient justement « explosé » lorsqu’une de nos bombes a éclaté à l’intérieur de la polyvalente durant l’une de nos pauses. Le personnel a dû évacuer une grande partie des élèves!
Au Cégep, je ne me suis impliqué que très peu de temps au sein du comité spectacle. Après avoir vendu plus de 100 billets à moi seul pour un des spectacles de mon groupe, le calcul a été assez simple lorsque j’ai vu un des employés du Cégep partir avec l’argent de mes billets pour mon spectacle que j’avais organisé de A à Z.
Il était hors de question que je m’engage à nouveau dans un autre spectacle et finir par tout donner l’argent à quelqu’un d’autre. « Éthanol », mon groupe rock à l’époque, attirait l’attention auprès des étudiants du Cégep de l’Outaouais, au campus de Gabrielle-Roy. J’ai donc profité de la lancée du spectacle pour organiser une série de concerts durant l’hiver 2010, lesquels ont connu un franc succès. La salle était toujours pleine à craquer. Je me souviens que j’employais mes amis pour venir m’aider à faire tourner les spectacles. J’en étais rendu à gérer des employés, des musiciens, créer les affiches, vendre les billets, annoncer le tout et m’occuper de la gestion de toute la logistique d’une soirée.
À un certain point, ma « jobine » au Rona est devenue mon « à côté » et organiser des spectacles, ma principale source de revenus. Après quelques mois, j’ai profité de l’occasion pour payer tous les enregistrements d’Éthanol avec les profits des spectacles.
Après deux ans de pur plaisir, mon groupe a pris fin à l’arrivée d’un printemps. Le batteur partait étudier à Montréal, un autre à Québec, etc. Le groupe s’est dissous et je me suis retrouvé du jour au lendemain sans groupe de musique à promouvoir.
Ce n’est pas longtemps après que j’ai commencé à recevoir des appels comme ceci : « Gab! Qu’est-ce que tu deviens mon vieux? On pourrait s’organiser des spectacles comme dans le temps! Ça te dit? ».
J’ai donc recommencé à organiser des spectacles. Je terminais presque mes études au Cégep en Intégration Multimédia. En d’autres mots, j’apprenais à concevoir des sites Web. J’organisais régulièrement des compétitions entre groupes de musiques et un des prix que j’aimais donner aux gagnants était la conception d’une plateforme Web. Il est arrivé à quelques reprises que d’autres groupes m’engagent pour leur concevoir un site Web aussi!
Éventuellement, j’ai lancé une Web-série de musique du nom de La Petite Scène. Mon but était de promouvoir les groupes musicaux de l’Outaouais sur le Web et organiser des spectacles. Malheureusement, n’ayant pas de plan d’affaires en main et des contrats à faire signer aux musiciens, l’expérience n’a pas été aussi concluante. Le jardinier en herbe avait fait le tour du jardin. J’ai eu envie de relever d’autres défis.
Effectivement, j’ai essayé de me lancer dans la création de site Web vers la fin du Cégep. Cependant, je tombais soit sur des clients ayant très peu d’argent ou ne payant pas. J’ai rapidement laissé tomber l’idée car je commençais tout juste à travailler pour une vraie agence Web en Outaouais.
Après un an à travailler pour ma première agence Web, j’ai reçu une « promotion » bien spéciale. Mon employeur à l’époque a congédié une série d’employés, cinq pour être juste, la même journée. La veille, il m’avait dit qu’il allait réduire mes heures de moitié. Deux jours plus tard, je reçois cette fameuse “promotion” : je devais prendre la place de l’adjointe administrative et continuer à faire le travail que je faisais déjà et ce, sans augmentation.
Je me suis donc mis à faire un peu de gestion de projet. Je me rappelle vendre de petits mandats Web de 100$ à 2000$ aux clients de l’agence. Un soir, le tout me frappa comme la foudre. J’étais payé à 14$ de l’heure et je vendais des mandats à 100$ de l’heure pour des projets que j’aurais très bien pu faire moi-même… sans l’agence Web!
J’ai donc recommencé à faire de petits contrats ici et là… jusqu’à ce que mon patron s’en rende compte de par les clients qui demandaient à me parler directement et, bien que je travaillais à mes affaires en dehors de mes heures de bureau, il a voulu couper l’herbe sous le pied de la « compétition ».
Alors que je m’étais déjà retrouvé un nouvel emploi comme stratège Web pour une deuxième agence Web, une crise existentielle s’est manifestée. J’avais le goût de voyager et de m’essayer en tant que « Digital Nomad », ces travailleurs autonomes n’ayant pas de bureau fixe et travaillant à partir de partout autour du monde.
Je me sentais prêt à faire le saut et à me lancer à mon compte comme consultant marketing. C’est après plusieurs mois de voyage et beaucoup d’essais / erreurs que j’ai pris conscience de mes besoins de formation et je n’étais pas prêt à jeter l’éponge juste comme ça! J’avais besoin d’apprendre à naviguer dans le monde de l’entreprenariat avec un entrepreneur établi; quelqu’un qui s’y connaissait et qui avait l’expérience qui, comme le bon vin, vient du nombre des années.
Parlant d’entrepreneur, j’en connaissais justement un et je savais qu’il attendait mon retour. J’ai donc appelé ma deuxième agence Web et je suis revenu à Gatineau plus motivé que jamais!
Si j’avais un seul conseil à donner à quelqu’un qui aimerait devenir entrepreneur, le voici : «Pour apprendre à gérer une entreprise, il faut aller travailler de proche avec un entrepreneur.» Je suis donc allé à ma deuxième agence travailler avec celui que je surnommerai plus tard mon Yoda des affaires.
Étant assis à moins d’un mètre de lui sans arrêt pour 17 mois et ce, 40 heures par semaine, j’ai eu tout le temps nécessaire pour revoir à fond ma façon d’approcher les prospects, ma façon de répondre aux appels d’offre, d’aborder la structure de mes mandats, etc. De plus, Yoda et moi avons profité de tout ce temps pour mettre sur pied une série de projets tels une stratégie de contenu, un nouveau site Web pour vendre des conférences sur le marketing, un concours pan-québécois et, surtout, des stratégies d’après-ventes.
Ayant énormément appris durant ces quelques mois et voulant continuer à travailler avec mon patron, j’ai tout fait pour rester en règle avec lui. Je savais déjà que je retournais voyager et mon objectif était de travailler à distance avec lui. Malgré tous les efforts et tentatives, il ne changea jamais d’avis à ce sujet. Sur le coup, j’étais bien évidemment triste face à sa décision. Cependant, après quelques mois à mon compte, j’ai réalisé qu’il m’avait, sans le savoir, rendu service. Les Américains appellent cela « a blessing in disguise ».
Avec Maya, ma partenaire de vie, j’allais repartir voyager et nous avions pour objectif de travailler sur le Web alors que nous étions sur la route. L’idée est de joindre l’utile à l’agréable. Nous désirons avoir un style de vie qui tourne autour de nos passions, non un style de vie qui tourne autour d’un simple emploi.
Nous sommes partis de Gatineau alors que je n’avais qu’un seul client qui avait manifesté son intérêt à m’envoyer du travail à la pige. Une fois rendus au Mexique, nous avons loué un appartement pour deux semaines dans la capitale de la basse Californie du sud, à La Paz. Avec toutes nos journées devant nous, nous avons lancé Gab SEO alors que nous étions à cet endroit.
Ayant besoin de créer plusieurs sources de revenu, nous avons travaillé pratiquement tout le temps que nous étions là-bas. Nous envoyions des CV à des agences Web, des firmes de publicité, des médias, etc. C’est notamment à La Paz que nous avons rejoint TVA Gatineau-Ottawa et le journal Le Droit pour la section Affaires du journal. Avec ces deux parutions dans les médias, nous avons redoublé d’efforts pour aller nous chercher de nouveaux clients et de nouveaux partenaires.
Après nos deux semaines à La Paz, nous avons quitté la basse Californie pour nous rendre à Guanajuato. Une fois dans le centre du Mexique, nos affaires ont commencé à décoller. Nous avions à ce moment-là plusieurs clients en Outaouais, à Montréal et à Québec. Alors que je repensais à notre processus de vente, j’ai rapidement réalisé que j’investissais beaucoup trop de temps dans la recherche de prospects. Nous avions définitivement besoin d’une meilleure méthode. J’ai donc décidé de créer un site Web. Au total, cela aura pris environ deux semaines pour finaliser la version beta du site Web. Avec un peu de temps, une bonne stratégie de contenu et de l’optimisation SEO, le site Web va se rentabiliser de lui-même.
Le futur nous réserve de belles surprises et de beaux projets! Je suis vraiment heureux d’avoir trouvé une façon de voyager et de continuer d’avancer dans ma carrière. Ce site Web représente un petit pas pour ma vie mais un grand pas de plus sur mon chemin d’entrepreneur…
Déjà qu’il peut s’avérer compliqué d’expliquer clairement le fonctionnement du référencement Web à un client, se mettre à jour régulièrement dans les nouvelles notions de SEO de mois en mois peut être aussi complexe. Afin de garder un excellent positionnement dans les moteurs de recherche, il est primordial de toujours rester à l’affût et de garder l’oeil ouvert sur de nouvelles techniques permettant d’améliorer son référencement Web.
Avec l’arrivée de 2018, il sera important de se mettre à jour pour commencer l’année du bon pied afin de profiter de toutes les possibilités d’affaires intéressantes pour votre entreprise. J’ai donc dressé une liste d’optimisations pratiques, simples et faciles que n’importe qui peut faire pour le référencement SEO de son site Web en 2018.
Commençons par l’optimisation des métadonnées. Depuis des années, je répète à tous mes clients et partenaires la même (même) chose concernant l’optimisation des métadonnées. Il est primordial de les réviser à chaque mois et de garder un oeil sur les mots-clés performants. Il est si simple d’entretenir son positionnement et parfois compliqué d’acquérir une deuxième fois le même mot-clé. Ne prenez pas de chance et mieux vaut prévenir que guérir. Mettez vos métadonnées à jour mensuellement!
Il s’agit du titre et de la description qui s’affichent dans les résultats Google lorsque vous effectuez une recherche. Vous avez droit à un nombre de caractère limité pour mettre de l’avant le contenu de vos pages Web et c’est là que vous devez attirer l’attention des internautes durant leur recherches:
Le nom de votre page dans l’URL est l’un des facteurs les plus importants du référencement de votre site Web. J’aperçois régulièrement sur les sites Internet de beaucoup d’entreprise au Québec et au Canada, l’utilisation de termes très génériques n’ayant aucun poids dans leur référencement Web (SEO).
Par exemple, nous avons le site Web du plombier XYZ à Gatineau et sa page présentant ses services se nomme “nos services” avec une URL comme “services.html”. Vous avez ici un exemple classique de point à optimiser. Pour améliorer le positionnement SEO de cette page, vous aurez donc à refaire l’URL en écrivant quelque chose comme “plomberie-gatineau.html”.
Google analysera le nom de page dans l’URL afin de déterminer comment indexer votre contenu et cela aidera aussi le moteur de recherche à définir de quoi votre page parle exactement. Sélectionnez des mots et des termes qui auront un impact sur votre référencement Web (SEO).
Avant d’investir du temps et des efforts dans l’optimisation du référencement SEO de son site Web, il est primordial de viser juste. Une recherche de mots-clés sera de mise afin de connaître la direction vers laquelle s’alignera votre contenu Web.
Afin de procéder à la recherche de mots-clés pour votre entreprise, vous aurez à faire une analyse SEO vous permettant de trouver ce que les internautes recherchent alors qu’ils regardent vos produits et services en ligne. Google vous donne déjà beaucoup d’indices sur les pages des résultats de recherche (SERP).
Pensez à trouver des problèmes auxquels vos prospects et clients font régulièrement face. Par exemple, cet article répond à une question bien simple. Comment optimiser le référencement Web de son site Web en 2018. Une fois que vous avez une idée en tête, vous aurez donc plusieurs aspects à analyser sur le Web:
Identifiez l’intention de l’internaute à la recherche de vos produits et services et vous serez en mesure de trouver les meilleurs mots-clés pour votre contenu.
Afin d’identifier le tout, effectuez une requête de recherche général par rapport à vos produits et services. Analysez de près ce que Google vous donne comme résultats et prenez en note les mots-clés sur la page. N’oubliez pas qu’il est primordial de capturer l’intention initiale des internautes lorsqu’ils effectuent cette recherche. Google mettra de l’avant le contenu qui, à ses yeux, répond le mieux à la requête de l’internaute. Profitez de l’occasion pour découvrir ce que vos prospects recherchent.
Si vous remarquez que vous ne trouvez pas réponse à l’une des grandes questions de vos prospects, vous avez ici une opportunité en or pour y répondre.
Comment vous sentiriez-vous en rentrant dans un magasin poussiéreux? C’est la même chose pour le Web. Un site Web non actif a plus de chance de perdre la première place sur les moteurs de recherche.
Si oui, est-ce que vous publiez régulièrement? Google raffole des sites Web actifs. Avec l’évolution du Web au cours des 20 dernières années, nous apercevons une tendance bien simple. L’Internet sera toujours de plus en plus bruyant. À chaque jour, de nouvelles entreprises arrivent sur le Web. Afin de se tailler une place et surtout, la conserver, il est primordial de publier régulièrement sur votre blogue.
Votre site Web est votre identité sur le Web. Il s’agit de votre porte parole dans le monde numérique. Si un client entre dans votre magasin, est-ce que vous allez jamais n’avoir rien à lui dire de nouveau? Parlez de vos nouveaux produits et services, de votre équipe et des avancements de votre entreprise.
Les résultats de recherche de Google évoluent rapidement et il est très important de se garder à jour régulièrement. Commencez l’année 2018 en mettant à jour votre site Web. Investir dans votre présence numérique est la meilleure chose que vous pouvez faire à moyen et long terme pour votre entreprise! Ne perdez plus une seconde et passez à l’action!
Triste journée… C’est officiellement la fin de la neutralité du Web aux États-Unis. La Commission Fédérale des Communications (FCC) a rendu son verdict aujourd’hui! C’est le Web a forfait qui attend les américains dès 2018!
Travailler comme Freelance à l’international peut s’avérer parfois difficile, cependant rien n’est mieux que de sortir de sa zone de confort pour devenir la meilleure version de toi-même!
Je dirais même plus que le fait de « sortir de sa zone de confort » est devenu ma spécialité! Autrement, comment un marketer Web pourrait arriver avec des idées originales qui sort de la boîte à ses clients?
« Entre Robinson Crusoé et Steve Jobs »! C’est avec grande fierté que je vous annonce que Maya et moi sommes parus dans l’édition du le Droit Affaires de novembre 2017! Après plusieurs années à notre compte, nous commençons que très dernièrement à recevoir de l’attention des médias. Se retrouver dans le journal Le Droit Affaires est définitivement le début d’une nouvelle étape dans notre cheminement d’affaires!
Découvrez notre histoire en tant que « Digital nomads » de l’Outaouais directement ici: https://goo.gl/RMLCrk