Il s’agit toujours de la première question que l’on me pose dès le départ d’un nouveau projet de référencement Web.
La réponse technique?
Tout va dépendre d’une multitude de variables à tenir en compte: la qualité de ton site Web, le temps investi, la qualité de ton contenu, la difficulté de tes mots-clés, les changements à l’algorithme, tes compétiteurs SEO, etc.
Donc, combien de temps?
Ça prend beaucoup de temps! Combien de temps exactement?
SI la chance et la force sont de ton côté, minimum 2 mois, mais…
Dans 98% des cas, tu t’embarques pour une traversée qui va durer 6 à 12 mois.
Comment ça?
Avec ma compagnie de clôtures, nous avons eu à attendre environ 2 mois avant d’arriver dans le top 3.
Avoir repris le même site Web en ciblant Montréal, la partie aurait été complètement différente.
Beaucoup plus de compétition, des mots-clés plus difficile à acquérir et en plus, je n’aurais pas été le seul SEO à jouer la course, etc.
En bref, rappelez-vous qu’il y a une multitude de variables à tenir en compte.
Toi, Internet, crois-tu qu’une clé SSL est obligatoire?
Les fournisseurs de nom de domaine (godaddy, dreamhost, etc.) vont tous dire que oui.
Bien entendu, il est primodial de dire à tes clients que ton produit est essentiel.
C’est le S dans httpS:// de-ton-site . com
C’est ce qui rend la connexion sécurisée.
Concrètement, c’est comme une carte d’identité numérique.
Ton fureteur (Firefox, IE, Google Chrome, Safari, etc) aperçoit ce certificat et déterminera alors si le site est sécurisé ou pas.
Donc, est-ce qu’une clé SSL aide vraiment le référencement Web?
En théorie, oui…
Les fureteurs affichent les sites Web sans clé SSL comme étant NON SÉCURITAIRE…
… et ça, ce n’est pas très vendeur, ce qui éloigne les internautes d’un site Web sans SSL…
… ce qui affecte l’ensemble des données de consultation du site et de là, son positionnement sur Google.
L’impact que laisse la mention rouge « flash » – NON SÉCURITAIRE – sur votre prospect est assez dommageable.
Sinon, vous perdez sûrement beaucoup de $$$$ et voici pourquoi:
Oui, BING existe encore. (Au cas où cela vous dit rien, BING est un moteur de recherche comme Google.)
Tant et aussi longtemps qu’on pourra acheter un PC, BING sera là.
C’est le moteur de recherche par défaut sur IE et Edge.
BING (incluant Yahoo) représente au maximum environ 7% du marché des moteurs de recherche au Canada.
Parce qu’on sait précisément QUI utilise BING.
On peut même généraliser très facilement à ce niveau.
J’assume qu’il s’agit d’utilisateurs n’étant pas nécessairement « tech savvy » ou technophiles, en bon français.
Qu’est-ce qu’on sait de plus sur ces utilisateurs?
Ils ont en moyenne 55 ans et 65 ans.
Qui peut se payer une deuxième nouvelle maison?
Une nouvelle toiture?
Une BMW neuve?
Bref, qui a eu 20 ans à 30 ans de carrière pour épargner?
Bien entendu, il ne faut pas généraliser…
Néanmoins, n’ai-je pas un tout petit peu raison?
Donc, ce 7% via BING vous semble intéressant maintenant ou pas?
On appelle cela aussi du « Negative SEO », tout dépend d’à qui vous en parlez.
Étrangement, il s’agit d’un sujet assez tabou dans la communauté des référenceurs Web.
Personne ne veut en parler et personne ne sait vraiment comment en faire…
… semblerait-il…
Pourtant, tout le monde devrait savoir comme repérer du Black Hat SEO et savoir comment s’en protéger.
Il s’agit principalement de stratégies déloyales qui existent afin d’atteindre 2 objectifs bien distincts.
#1 – Tricher les moteurs de recherche pour accumuler un classement « optimal » de façon rapide et piratée et ce, sans suivre les bonnes pratiques SEO de Google.
OU
#2 – Faire complètement disparaître un compétiteur des résultats des moteurs de recherches en bousillant la crédibilité de son site Web à distance.
Tout va bien et du jour au lendemain, votre site Web peut disparaître de Google et ça, ça fait mal en *!**&@*#.
Bien que très rarement utilisé au Québec, le Black Hat SEO peut affecter grandement le positionnement de votre site Web.
Dans le cas du Black Hat SEO type 2, voici ce que vous devez savoir.
Un référenceur Web mal intentionné travaillant pour un de vos compétiteurs redirige des liens référents de très mauvaises qualités vers votre site Web.
Disons que vous travaillez à un bureau de comptables à Sherbrooke et que vous remarquez soudainement que vous n’êtes plus sur la première page des résultats de recherche (SERP) pour vos mots-clés cibles.
Il est possible que cela soit le résultat de Black Hat SEO.
Repartons de l’exemple de comptables à Sherbrooke.
Les liens de mauvaises qualités (spams) vont arriver de sites Web étranges comme de poker en ligne et de pornographie.
Ceci affectera votre crédibilité aux yeux de Google et son algorithme vous pénalisera pour avoir essayé de prendre des liens référents n’importe où et n’importe comment.
Malgré le fait que ce n’est pas vous qui avez créé ces liens, Google ne saura pas faire la différence à moins que vous lui dites.
Une fois que vous avez complété le tout, vous aurez à atteindre la prochaine indexation Google afin de voir votre site Web reprendre du poil de la bête.
Dans des cas extrêmes, il est à noter que si le Black Hat SEO corrompt votre nom de domaine depuis déjà une longue période temps, il y a de fortes chances qu’il soit trop tard… malheureusement.
Comment se lancer en affaires? C’est une question que j’aime bien…
En fait, j’ai déjà abordé la question par le passé. Néanmoins, il n’existe pas qu’une seule façon de mettre sur pied une entreprise.
Jamais je n’aurais pensé me créer un deuxième projet d’affaires après même pas un an à temps plein dans le monde des entrepreneurs.
Souvenez-vous que tout le processus décrit ci-dessous a été fait à partir du Mexique et du Guatemala.
Il s’agit là d’une simple idée lancée un bon soir d’hiver entre deux potes au téléphone. Maintenant, cette idée a pris forme et elle est vivante.
Vous avez ici le processus accompli pour partir de cette idée à une entreprise en bonne et due forme.
C’est au début de janvier 2018 que l’un de mes vieux amis me lâcha un coup de fil pendant que j’étais encore quelque part dans le fin fond du Mexique.
Mathieux Barbeau, l’ami en question, venait d’avoir une idée d’enfer: se lancer en affaires.
Le but est de vendre de l’installation et de la réparation de clôture résidentielle. Ayant plusieurs années d’expérience en la matière, l’idée avait complètement du sens à ses yeux lorsqu’est venu le temps de choisir entre un emploi pour l’été ou se créer une entreprise.
Durant les dernières années, Mathieux est régulièrement tombé sur des patrons peu fiables, arrivant en retard à tous leurs rendez-vous, ne livrant pas la marchandise promise, ne payant pas à temps non plus, etc. Même que l’été de 2017, il a fini par gérer l’entreprise d’un autre par soucis de répondre aux besoins de ses clients.
Il a donc fait appel à mes services en début janvier pour lui mettre sur pied tout ce qu’il fallait pour obtenir des prospects sur le Web. Nous savions que la saison allait commencer entre la fin mars et le début avril.
Nous avions donc pour défi de nous préparer rapidement pour être fin prêts à commencer dès le printemps.
Flairant la bonne affaire, j’ai embarqué dans le projet comme associé et nous avions pour objectif de nous faire une place comme entrepreneurs de la construction à Gatineau.
Gatineau, vous connaissez? Oui, cette ville au sud ouest du Québec à deux heures de route de Montréal. On peut y dénombrer environ 270 000 habitants et il s’agit d’une des plus grandes villes au Québec à l’heure actuelle. Avec la prospérité économique présente en ville depuis déjà un bail, il est évident que tout est à construire à Gatineau.
En tant que jedi SEO, j’ai analysé le marché en ligne afin d’aller y défricher des opportunités intéressantes. Une première recherche de mots-clés fut de mise et rapidement, le potentiel nécessaire était entièrement présent à Gatineau et ce, sans compter le potentiel à Ottawa, l’autre bord de la rivière.
Avec autant de maisons construites sur le territoire gatinois (1502 nouvelles maisons/logements en 2017), il y a un manque à combler tant qu’aux services de construction offerts au marché résidentiel. C’est là que Mathieux est arrivé avec son idée de vendre de l’installation de clôture.
Par la suite, j’ai eu à analyser la présence en ligne de nos futurs compétiteurs. Sourire aux lèvres, j’ai commencé à travailler sur notre site Web rapidement en voyant que nous serions les seuls en ville à faire du SEO pour ce domaine. Malheureusement pour eux, ne pas prendre le Web au sérieux aura créé la place nécessaire pour notre arrivée…
Dans le cas de notre compagnie de clôture, la première étape aura été d’aller nous acheter un nom de domaine pertinent pour notre marché. Nous voulions offrir nos services dans les deux langues. Comme par hasard, le nom de domaine cloturegatineaufence.ca était disponible. Après achat, nous avions donné à l’entreprise le nom de Clôture Gatineau Fence. Cependant, cela changera plus tard pour CGF Clôture tout simplement.
Je ne suis pas designer Web… Je ne fais pas des beaux sites Web. Néanmoins, je sais fortement que je peux mettre sur pied des plateformes numériques rentables. Avec une rédaction efficace et le montage d’un thème WordPress gratuit, nous avions un site Web en ligne pour le début de février. Après cela, tout n’était qu’une question de temps avant de lancer nos campagnes de publicité et laisser le SEO faire son travail. À peine un mois et demi après le lancement du site Web, nous avions déjà atteint le top 3 des résultats de recherche pour nos mots-clés ciblés.
Rapidement, nous avons reçu nos premiers appels pour des projets au cours de la fin du mois de février. En plus, l’un de nos compétiteurs a même essayé de nous faire peur en nous harcelant inutilement au téléphone, mais en vain. Le mois de mars commençait et nous avions déjà des rendez-vous sur la planche.
Avant même de commencer à faire des offres, nous nous sommes assis. C’est là que le troisième membre de notre équipe est arrivé. Nous avons donc réparti les différentes tâches de notre gestion d’entreprise selon les forces de chacun.
Mathieux Barbeau: Président – fondateur
Gab “SEO” Vaugeois: Directeur Marketing – fondateur
Mike Dallas: Directeur des opérations – fondateur
Alors que l’on recevait déjà plusieurs appels par semaine, il a fallu attendre l’ouverture des fournisseurs. En attendant, nous avons investi le nécessaire afin d’être en mesure de commencer dans les plus brefs délais.
Dès la première journée d’ouverture des fournisseurs, nous étions déjà sur place à magasiner les produits qu’on utiliserait pour faire des clôtures tout l’été. C’est dans cette étape que tous les investissements nécessaires ont été effectués.
Après quelques calculs, nous avons déterminé les meilleurs prix que nous pouvons offrir en fonction des coûts opérationnels de l’entreprise et du temps requis pour faire des mandats d’installation de clôture à Gatineau. Étrangement, je comptais arriver avec un format papier pour des estimations de projet. Néanmoins, c’est l’estimation numérique qui resta la plus populaire parmis notre clientèle.
Depuis ce jour, nous sommes la seule entreprise oeuvrant dans l’installation de clôture à Gatineau qui procède de façon complètement numérique pour sa gestion de projet. Génial, non? Bref, après avoir reçu plus d’une centaine de demandes, mes deux partenaires se sont lancé dans une période d’estimation avec pour but de vendre.
Nous étions au début du mois d’avril et notre SEO allait de bon train. J’avais même mis en place une infrastructure de publicités diverses passant par des pubs textuelles jusqu’à du reciblage publicitaire sur le vaste réseau de Google.
C’est avant la mi-avril que nous avons obtenu nos premiers contrats. Nous avons donc redoublé de rigueur pour s’assurer d’avoir assez de travail afin d’être occupé au minimum 5 jours par semaine. J’optimisais le SEO de jour en jour en plus de gérer la publicité pendant que Mathieux et Mike allaient sur le terrain faire des estimations de projet et ce, sans arrêt.
Le plus comique, c’est qu’à ce moment-là, nous avions tout fait à distance. Je n’étais même pas au Canada lors des débuts de l’entreprise et je n’avais même pas touché à une seule pelle sur les chantiers. Malgré tout, nous étions déjà heureux des résultats vers la fin avril.
Néanmoins, il eut en début mai des vents fort violents en Outaouais et le tout EXPLOSA!!!!
À un certain point, nous avons perdu le compte. Cependant, nous étions sûr que nous recevions plus d’une cinquantaine d’appels par jour et sûrement plus.
J’ai donc arrêté tous les types de publicités étant donné que nous commencions à être débordés. Depuis la mi-mai 2018, nous sommes restés dans l’apogée de notre saison de vente depuis…
Après un certain temps, trouver des employés est devenu une nécessité. On avait simplement trop de travail sur les bras et mes deux gars sur le terrain devaient facilement travailler seize heures par jour.
Mine de rien, ce n’est pas évident de trouver des gens qualifiés pour faire de l’installation de clôture. Il faut non seulement aimer travailler dehors, mais il faut aussi être endurant et être prêt à travailler de longues heures.
Après avoir effectué une petite campagne de recrutement, nous avons amassé assez de candidatures pour répondre à nos besoins à ce niveau.
Bref, ceci a eu pour effet d’augmenter notre capacité de production et nous voici en mesure de pouvoir octroyer plus de contrats.
Étant donné que le domaine de la clôture se déroule sur une période de plus ou moins 7 mois par année, il est primordial de ne pas perdre le rythme sur nos contrats.
Notre mission est maintenant de donner tout ce que nous avons jusqu’à la fin de la saison, que l’on estime être autour de début novembre. D’ici là, nous ne pourrons pas prendre de vacances.
Notre objectif est d’installer environ 100 000 pieds de clôtures à Gatineau et nous allons y arriver facilement selon nos estimations. Tout ce qui nous aura fallu, c’est du SEO et des bras solides pour mettre sur pied notre entreprise d’été.
Dès que la saison sera terminée, nous prévoyons déjà aller au Mexique voyager en fin novembre…
Par la suite, il sera déjà temps de se préparer pour l’année 2019 car nous prévoyons doubler nos effectifs sur le terrain!
Depuis des mois, je participe à un concours du nom de OSEntreprendre ayant pour but de mettre en valeur les nouvelles entreprises de l’année au Québec.
En passant, Gab SEO a gagné en Outaouais dans sa catégorie pour le volet services aux entreprises. Pendant le processus, j’ai eu à rédiger mon plan d’affaires, passer des entrevues téléphoniques, fournir des médias (photos, articles, etc.) et j’ai fait le tout à distance à partir du Mexique et du Guatemala comme un vrai de vrai nomade.
Bien entendu, je n’étais pas seul! J’ai pu compter sur l’aide du Carrefour jeunesse emploi de l’Outaouais – CJEO, de mes amis, ma famille et du support de mes proches collaborateurs/partenaires d’affaires.
BREF, l’image ci-dessous est une lettre numérisée qui est arrivée aujourd’hui. C’est la députée provinciale de Hull qui nous a fait parvenir une lettre signée de sa main pour nous féliciter personnellement. Merci Maryse Gaudreault pour la pensée!!
J’en profite aussi pour vous remercier. C’est grâce à mon réseau LinkedIn/Facebook que j’ai pu amener Gab SEO qui n’était qu’une simple idée que j’avais eu en mangeant des tacos à ça aujourd’hui…
Présentement, je me tourne les pouces à Québec en attendant le jour J, le 13 juin. Je croise donc les doigts et je compte sur vous pour recevoir de l’énergie positive durant le gala. 😉
Vous aimez manger du popcorn (ou du maïs soufflé en bon français)? C’est pas mal moins long à faire et moins compliqué à préparer qu’un repas complet. C’est très bon et ça se mange bien à partir du divan en regardant la télé (si ça existe encore)…
Si je vous disais que créer du contenu court et simple pourrait avoir plus d’impact sur vos médias sociaux qu’un grand article ultra pertinent en bonne et due forme, est-ce que vous me croiriez? Sûrement pas? Peut-être? Oui?
Avant tout, je tiens à remercier Julien Carcaly, stratège numérique et podcaster, qui m’a interpellé sur le sujet dans l’une de ses récentes publications sur LinkedIn.
N’ayant pas nécessairement le goût de répondre en écrivant 2000 mots dans un commentaire, j’ai simplement mentionné que j’écrirais un article sur le sujet.
De là, une rock star du marketing au Québec a répondu à mon commentaire, David Grégoire AKA Monsieur Ecommerce. Intéressé à participer à l’article, il m’a donné des statistiques assez intéressantes que je mentionne plus bas. Merci David!
Parenthèse à part: Vous avez ici un autre exemple de combien LinkedIn est l’outil parfait pour développer de nouvelles relations sur le Web. Pour plus de détails, lisez: Comment faire du GROS CA$H sur LinkedIn en 2018.
Revenons à nos moutons…
Pour une bonne définition du Snack Content Marketing, je vais reprendre les mots de Julien: “Vous connaissez le snack content? Cette nouvelle formule marketing consiste simplement à proposer du contenu rapide et utile, mais de façon régulière…
Le Snack Content Marketing permet de mettre en lumière les sujets et les posts qui intéresseront à coup sûr votre audience. Le snack content vous amène à proposer un condensé des sujets que vous souhaitez mettre en lumière. Une fois ceci fait vous récoltez les réactions.
Ainsi, vous ne passez pas 3h à écrire sur un sujet sans savoir si réellement celui-ci vous amènera vraiment du trafic.”
En effectuant quelques recherches sur la question, j’ai rapidement remarqué qu’il y avait très peu de contenu sur le sujet. N’ayant pas de données en main, j’ai commencé à effectuer quelques tests sur mon propre profil LinkedIn…
Par la suite, on regardera un peu les statistiques de David Grégoire et on considèrera si le Snack Content Marketing est une stratégie intéressante à tenir en compte pour 2018. Avant tout, regardons les formats les plus populaires pour du Snack Content Marketing sur les médias sociaux.
Les images sont l’idéal pour attirer l’attention rapidement sur les médias sociaux. Lorsque l’on dit “Une image vaut mille mots”, c’est ici que ça prend tout son sens. Ce sont les images qui sont majoritairement partagées sur Facebook. Des médias sociaux comme Instagram et Pinterest existent notamment dans le but de partager des images.
Les courtes vidéos se téléchargent rapidement et s’écoutent très bien un peu partout. De plus, les courtes vidéos peuvent donner un avant-goût de l’arrière-scène d’une marque pour un internaute. Idéales pour piquer l’attention du public pour un nouveau projet ou un nouveau produit/service que vous allez mettre en ligne.
Les infographies ont fait leur preuve sur le Web. Il y a même Brian Dean, mon guru SEO préféré, qui suggère de publier des infographies sur son site Web pour augmenter son positionnement sur Google. Une infographie permet de simplifier du contenu plus technique et d’alléger des notions pratiques à l’aide d’images.
Un court article se lit rapidement entre deux tâches au bureau et prend peu de temps à rédiger. L’idée est de garder l’internaute accroché à votre contenu. Il faut éviter de le confronter à un mur de texte pouvant effrayer un simple curieux de passage.
Citer quelqu’un de connu sur une question ou une opinion vous permet d’appuyer une idée que vous voulez partager sur les médias sociaux. De plus, vous pouvez rejoindre facilement vos internautes en leur donnant l’opportunité de finir leur journée avec une nouvelle notion en tête.
À noter que les études de cas présentées dans cet article sont sur LinkedIn seulement. N’ayant pas développé une page Facebook pour mon agence SEO, je ne me sers que de LinkedIn pour partager mon contenu. Le nouvel algorithme de Facebook me décourage fortement à m’investir sur la plateforme et j’ai trop de pages inactives à mon nom pour en créer une nouvelle pour Gab SEO.
J’ai donc commencé à faire des tests avec mon propre profil. N’étant pas connu sur LinkedIn, les chiffres que vous voyez ci-dessous sont, d’après-moi, assez intéressants pour un gars qui n’était pas du tout actif sur son profil il y a presque six mois.
Depuis fin 2017, je publie régulièrement des textes sur le SEO et le Marketing Web. Je passe plusieurs heures à rédiger, à faire des recherches et je partage le tout pendant une heure au minimum sur les médias sociaux.
Le plus gros texte que j’ai fait jusqu’à maintenant est celui-ci:
58 vues et 1 mention “j’aime”. J’ai dû investir un bon 8 heures pour rédiger ce texte. Il doit y avoir un minimum de 3000 mots et j’ai fait beaucoup de recherche pour aborder la question le plus efficacement possible. J’étais persuadé que je pouvais atteindre au minimum deux à trois cents personnes sur LinkedIn seulement.
Comme vous pouvez le voir, le texte a été vu 58 fois dans le fil d’actualité de LinkedIn et j’ai reçu une seule mention “j’aime”.
Ce n’est pas un problème! Mon objectif était d’obtenir un bon classement sur Google lorsqu’on y écrit quelque chose comme “milléniaux génération y”. Je dois être dans les 10 à 20 premiers résultats en ce moment. Faites le test en cliquant ici (mon site : gabseo.ca).
Pour revenir au “reach”, j’étais évidemment déçu du résultat final. Reste le fait que j’ai rejoint quelques personnes qui m’ont envoyé d’excellents commentaires et c’est ce qui compte le plus au final.
En janvier 2018, j’ai commencé à faire du Snack Content Marketing. L’autre jour, j’ai publié ceci sur un coup de tête en littéralement moins de 15 secondes:
182 vues et 5 mentions “j’aime”… Sérieusement? Donc, ma publication de moins de 15 secondes a battu “statistiquement parlant” ma publication sur les milléniaux qui m’a pris huit heures à faire…
Je me disais que c’était sûrement une question de hasard. J’ai donc continué mes tests. J’ai essayé de changer mon approche pour mes articles. Voici un autre blogue que j’ai rédigé en fin janvier 2018.
31 vues? Ok! J’avoue, je n’ai pas mis beaucoup d’effort dans cet article. Ça m’a pris 30 minutes l’écrire et je l’ai partagé la journée même. Je me disais pourtant que l’image aurait pu attirer l’attention au minimum.
Quelques jours plus tard, j’ai publié ceci:
157 vues et 3 mentions “j’aime”. Ah! Je n’ai même pas pris le temps d’écrire rien de plus qu’un simple lol. Est-ce que ça vaut vraiment la peine d’écrire du gros contenu?
J’ai six mois de tests derrière moi. Des exemples comme ceux-là, j’en ai une tonne…
Avec les chiffres devant moi, j’ai rapidement réalisé que je devais revoir ma stratégie de contenu pour m’assurer de ne pas perdre mon temps dans de la rédaction interminable que personne n’allait lire de toute façon.
Si vous voulez, je vous donnerai mes meilleurs trucs pour faire un article LinkedIn qui marche, même si vous n’êtes pas connu. Laissez-moi un commentaire à ce sujet et il me fera plaisir de rédiger le tout si j’ai au minimum 5 personnes intéressées par l’idée dans les commentaires.
David Grégoire AKA Monsieur Ecommerce est l’une des personnalités du Marketing Web à suivre au Québec. Je suis entré en contact avec David suite à la publication de Julien. Je me disais que David aurait sûrement des statistiques différentes des miennes, étant donné qu’il est famous dans le domaine.
À ma grande surprise, les résultats sont sensiblement les mêmes. David a rapidement constaté la même chose que moi de son côté. Regardez par vous-même ce qu’il m’a dit dans l’une de nos conversations sur LinkedIn.
En me fiant à ce qu’il me dit, ce sont ses publications les plus utiles pour ses prospects, ses clients et ses fans qui fonctionnent le moins. Le suivant sur LinkedIn depuis quelques mois, je lui ai demandé de me faire parvenir des statistiques sur certaines de ses publications.
À la lumière des données que nous avons échangées ensemble, ce sont les publications écrites en quelques minutes qui captent l’attention de plus d’internautes. 108 434 vues pour cette publication où David relate ses mésaventures avec un client qui lui doit 10 000$.
L’objectif de cette publication était simplement de nous partager son expérience et son opinion. On peut s’entendre que c’est parti viral, d’une façon. Il m’a aussi envoyé les statistiques de cette publication.
263 964 vues, 1458 mentions “j’aimes” et 80 commentaires.
Cette publication, rédigée en quelques minutes, a généré à elle seule beaucoup d’impressions sur son profil.
Il m’a partagé plusieurs publications comme celles-ci et ça revient du pareil au même.
Les publications rédigées rapidement ont eu plus d’impact, et de loin, que les vidéos et articles intéressants et pertinents pour son auditoire. En tant que marketeur, il faut donc s’asseoir pour analyser le tout et revoir sa stratégie d’approche.
Les nouveaux algorithmes des médias sociaux sont en train de changer comment nous créons notre contenu. De plus, il y a tellement de “bruit” sur le Web que les marketeurs d’aujourd’hui n’auront pas le choix de redoubler d’effort afin d’attirer l’attention des internautes vers leur entreprise sur le Web.
Cependant, attirer l’attention des internautes est une chose, mais garder leur attention est toute une autre paire de manche!
Vous n’avez que quelques secondes pour capter l’attention d’un internaute et le garder accroché à votre publication. Pour cela, vous aurez à simplifier votre contenu et à l’optimiser pour monsieur/madame tout le monde. Est-ce que le temps des articles hyper techniques est révolu?
Le Snack Content Marketing est en train de devenir un incontournable pour faire du bruit sur le Web. Est-ce possible d’approcher les grandes questions de vos prospects avec des publications rédigées en moins de 5 minutes? Probablement que oui, mais un prospect curieux sur le sujet voudra en savoir davantage.
À un certain point, je sens que le contenu court a ses propres limites. Tu rejoins plus de gens, oui, mais est-ce que c’est vraiment pertinent pour ton entreprise? Une publication technique rejoignant 100 personnes et apportant 5 clients est de loin plus rentable qu’une publication rapide qui rejoint 10 000 personnes et qui apporte 1 seul client, par exemple.
Varier son contenu. Créez une stratégie incluant du contenu technique et du contenu léger idéal pour un snack (collation).
Donc, pour répondre à la publication de Julien, il s’agit d’un excellent complément. Par contre, on ne peut pas passer son temps à se nourrir de popcorn. Il faut des repas équilibrés afin de garder une bonne santé. Le popcorn, lui, comble un besoin et nous permet de grignoter entre les repas.
Variez votre contenu… votre auditoire est comme un enfant attendant d’être nourri par votre contenu. Bien entendu, l’enfant préfèrera manger des bonbons et du popcorn. Or, en tant qu’adulte, vous devez vous imposer et leur offrir du bon brocoli régulièrement… non?
Maintenant que j’ai votre attention, sachez que le vrai titre pour cet article est: “Comment créer de nouvelles relations sur LinkedIn en 2018?”
Cependant, je savais très bien que ce titre n’aura pas eu vraiment d’impact.
N’étant pas connu sur LinkedIn (mais pas du tout), j’avais besoin de créer un titre qui sort du lot…
J’ai utilisé ce qu’on appelle dans mon domaine un click bait ou un apas à clic en français.
Maintenant que vous êtes là, prenez le temps de lire ce que j’ai à dire! 😉
Trève de bavardage!
Pour rentrer dans le vif du sujet, c’est Salim Ammara qui m’a inspiré cet article. Pour être parfaitement honnête, je ne le connaissais pas avant de voir que l’une de mes relations a aimé l’une de ses publications LinkedIn.
La voici:
Personnellement, ça m’a fait bien rire! La vérité est que j’approchais les gens comme ça sur LinkedIn dans le temps. Maintenant que j’y pense, cela m’a pris plusieurs année avant de bien saisir et comprendre comment tirer avantage de cette communauté.
Je repense au chemin parcouru jusqu’à présent et je crois avoir “cracké” une façon d’utiliser LinkedIn qui fonctionne pour moi!
Laissez-moi vous mettre en contexte.
Au départ, j’approchais pas mal n’importe qui ayant un poste de gérant ou de directeur en montant avec un message du genre : “ Salut, recherchez-vous un partenaire SEO? Voici mon CV.”
Vous vous doutez probablement que je recevais toujours très peu de retour après un message comme cela. Fort à parier que les gens réagissaient comme Salim.
Je me rappelle avoir détesté LinkedIn. Je ne comprenais simplement pas comment trouver ma place dans tout cela! Néanmoins, je n’étais pas prêt à jeter l’éponge! Je voulais absolument découvrir comment réussir sur ce réseau qu’est LinkedIn.
C’est à la fin de 2017 que j’ai lancé mon entreprise en l’espace d’environ 3 semaines. J’ai utilisé LinkedIn pour me construire un solide réseau de clients et de partenaires. J’ai donc recommencé à contacter des entrepreneurs.
Cette fois-ci, j’ai décidé de changer mon approche et j’ai fait mes devoirs. J’ai commencé à m’intéresser au contenu des autres, à leurs projets, à leur succès et à leur entreprise.
Après un certain temps, j’ai commencé à faire des appels à froid (cold call) aux compagnies des gens qui venaient visionner mon profil. Une fois que j’avais un contact sur place, j’en profitais pour continuer en ligne.
Pour découvrir l’histoire complète derrière ça, lisez mon article sur comment créer une entreprise entre deux tacos mais, plus tard. Restez ici!
Après avoir cogné à plus de trois cents portes, j’ai reçu une dizaines de réponses positives et j’ai réussi à me trouver d’excellents clients. J’étais parfaitement heureux du résultat! Pour la première fois, j’avais concrètement créer de nouvelles relations d’affaires sur LinkedIn.
N’ayant pas de besoin immédiat pour de nouveaux mandats, j’ai commencé à réellement profiter de LinkedIn. Maintenant, j’y passe plus de temps que sur Facebook. C’est une vraie mine d’or comme réseau.
Ayant seulement pour objectif d’apprendre, j’ai commencé à lire des articles de Marketing sur LinkedIn.
Avec la musique “old school” de Ice Cube en arrière-plan, je passe régulièrement plusieurs heures par jour à me promener sur LinkedIn.
C’est notamment comme ça que je suis tombé sur une nouvelle communauté de marketeurs québécois, lancée le 5 février dernier par Benoit Desforges.
À travers cette communauté, j’ai fait la rencontre de nombreux professionnels du Marketing avec qui je suis entré directement en contact simplement pour le plaisir de le faire. J’ai notamment eu deux coups de coeur jusqu’à présent sur le réseau de Benoit.
Mon premier contact fut avec Julien Carcaly, un stratège marketing fort sympathique. Je vais d’ailleurs passer sur son podcast très bientôt! Nous avons profité de notre appel pour parler et nous échanger des anecdotes sur ce que nous faisons sur le Web avec nos clients et partenaires.
Par la suite, j’ai rencontré Caroline Cormier, l’une des co-fondatrices de PLIK, une agence de Marketing d’influence située dans la région de Montréal. Elle m’a invité à m’impliquer dans sa plateforme en tant que YouTuber et je sais parfaitement bien que ce n’était pas la dernière fois qu’on se parlait.
Je crois que vous devinez fortement où je m’en vais avec tout cela…
La morale de l’histoire est bien simple.
Lorsque vous approchez des gens sur LinkedIn, rappelez-vous que vous allez vous adresser à des humains. LinkedIn est une communauté Web comme les autres.
L’idée est de créer des nouvelles relations à travers le réseau et ce n’est pas avec des “Bonjour, comment puis-je t’aider?” qu’on peut créer une relation d’affaires à long terme.
Soyez patient, prenez le temps de tisser vos relations et de solidifier le tout. De toute façon, où est le feu? Pourquoi être pressé? “Take it easy”…
Comment optimiser son contenu texte pour le référencement Web?
Qu’est-ce que ça signifie vraiment d’écrire pour les moteurs de recherche en 2018?
Est-ce que le SEO a évolué depuis les 20 à 30 dernières années?
Commençons avec un peu d’histoire du Web et du SEO.
Par la suite, comparons comment on optimisait son contenu texte en 2001 versus 2018
Nous pourrions conclure sur les bonnes pratiques à suivre?
Qu’en pensez-vous? Vous êtes prêts?
Les débuts de l’histoire du référencement Web — SEO (Search Engine Optimization), tel qu’on le connaît aujourd’hui — remonte à la fin des années 90, peu de temps après la création de Google, le plus grand moteur de recherche sur le Web.
Dans le début des années 2000, effectuer une campagne de référencement Web était chose facile que n’importe quel “expert” du Web pouvait mettre sur pied. À l’époque, il ne fallait que remplir sa page Web de mots-clés ciblés pour être premier sur Google. Prenant conscience de ce genre de pratique, Google a perfectionné son algorithme d’année en année pour en arriver à ce que nous faisons aujourd’hui.
Écrire un texte optimisé pour les engins de recherche a bien changé durant les vingt dernières années. Avant l’arrivée de Google, il y avait plusieurs moteurs de recherche sur place pouvant aider les internautes à trouver du contenu sur le Web. Avec de plus en plus de familles ayant accès à l’Internet, trouver de l’information se faisait plus rapidement et facilement.
Les moteurs de recherche avant Google classaient les sites Web en fonction de la présence de mots-clés sur la page et en se fiant aux nombres de liens référents. Avec le temps, il y a eu encore plus de sites Internet publiés sur le Web et beaucoup de webmestres ont commencé à utiliser des tactiques de Black Hat SEO.
Ce qu’on appelle du Black Hat SEO dans le domaine du référencement Web représente un ensemble de pratiques douteuses ayant pour but de “spammer” l’Internet.
Le but du Black Hat SEO est de positionner “artificiellement” une plateforme numérique dans les premiers résultats des moteurs de recherche. Les pratiques de Black Hat sont plus agressives et polluent les résultats de recherche ciblés par le référenceur frauduleux.
Si vous êtes victime de Black Hat SEO, contactez-nous dès maintenant!
Personnellement, je compare souvent le Black Hat SEO aux Sith dans Star Wars. Pour les non-fans, il s’agit des méchants avec les épées rouges dans la saga. Je comptais bien aborder la question lors d’un de mes prochains articles de blogue… à suivre!
C’est notamment le temps avant l’arrivée de Google qui a créé notre besoin pour ce moteur de recherche. Le Web était littéralement comme le Far West numérique: celui qui “spammait” plus vite que son ombre gagnait. Cela faisait en sorte que les premiers résultats sur les moteurs de recherche n’étaient pas toujours pertinents, ce qui trompait énormément les internautes. De plus, cela compromettait la confiance des gens envers l’Internet tout court!
C’est en 1997 que le nom de domaine google.com fut enregistré sur le Web. Cependant, ce ne sera pas avant l’année 1998 que les deux fondateurs, Sergey Brin et Larry Page, ont officiellement lancé le site Web avec pour but de résoudre le fameux problème du Black Hat SEO. D’ailleurs, ils ont aussi publié un article à Stanford s’intitulant “The Anatomy of a Large-Scale Hypertextual Web Search Engine“ dans lequel on pouvait lire la mention suivante:
“… le modèle d’affaires prédominant pour les moteurs de recherche commerciaux est la publicité. Les objectifs du modèle commercial publicitaire ne correspondent pas toujours à la recherche de qualité auprès des utilisateurs…”
C’est dans ce même article que les fondateurs ont mentionné des données comme le PageRank, technologie que Google utilise pour classer les résultats de recherche en fonction de la qualité. On pourrait donc assumer que c’est là que le référencement Web comme nous le connaissons aujourd’hui a commencé!
Larry Page et Sergey Brin
La mission de Google en dit beaucoup sur la philosophie du moteur de recherche et chaque bon référenceur Web devrait l’avoir lue au moins une fois! La voici: “to organize the world’s information and make it universally accessible and useful.” Depuis ses débuts, la compagnie a clairement mis la pertinence des résultats au coeur de ses préoccupations. Le temps des sites Web spam dans les premiers résultats des moteurs de recherche était révolu.
C’est vraiment en 2001 que Google a décollé et apparu à l’avant-scène du Web. Son succès provenait notamment du fait que c’était un moteur de recherche sans partie pris sur la toile. Les résultats de recherche répondaient aux besoins des internautes.
Le SEO ayant beaucoup évolué depuis les années 1990, il est plus difficile de comparer hier à aujourd’hui dans son ensemble. Le référencement Web est maintenant devenu tellement complexe qu’il est facile de s’y perdre. Cependant, nous pouvons quand même analyser le On-Page SEO de 2001 et de 2018.
Le On-Page SEO représente l’optimisation des contenus présents sur les pages que l’on souhaite positionner favorablement. Le On-Page SEO a pour but d’optimiser la performance des contenus visibles pour les internautes et des contenus invisibles pour les robots (métadonnées, balises alt, etc). Donc, c’est vraiment le travail effectué pour une page spécifiquement en bref.
Écrire pour le référencement Web de sa plateforme numérique a fortement changé depuis les années. Malheureusement, je vois régulièrement des articles génériques sur le SEO donnant des conseils qui auraient été utiles au début des années 2000, mais pas du tout adaptés au Web de 2018.
Écrire du contenu pour optimiser le référencement Web de son site Internet va beaucoup plus loin que de simplement bourrer son contenu de mots-clés. Comparons ensemble les deux époques de l’écriture du SEO.
En 2001, écrire pour SEO signifiait ceci:
À la fin des années 1990 et au début des années 2000, il était très commun de voir des pages de contenu pleines à craquer de mots-clés. C’est comme cela que les moteurs de recherche définissaient la pertinence d’une page pour une requête précise.
L’utilisation de variation d’un même mots-clés était pratique commune. Par exemple, disons que je vends des étuis de cellulaire sur le Web. Ma page comprendrait des variantes comme: étuis rouge, étuis bleus, étuis de cellulaire roses, étuis de cellulaire pas chers, etc. Ce genre de pratique faisait partie intégrale du référencement Web à l’époque.
Les balises ALT des images, etc. Dès qu’il y avait de la place, les mots-clés s’y trouvaient!
Afin de conquérir un mot-clé X, il était extrêmement facile d’acheter un nom de domaine. Pour reprendre l’exemple énoncé plus haut, dans le but de vendre des étuis de téléphone sur le Web, on pourrait acheter www.etuistelephone.ca dans le but de vendre ce produit en particulier et sécuriser la première place dans Google.
Certains référenceurs ont poussé l’exercice plus loin et ont créé des sous-domaines dans ce genre. Le même site pourrait être www.etuis-de-telephone.etuistelephone.ca afin d’ajouter du poids supplémentaire dans leur référencement.
Effectivement, la majorité des référenceurs écrivaient du texte pour attirer l’attention des robots chargés du classement sur les moteurs de recherche. Il était donc pratique courante de dissimuler des mots-clés à des endroits invisibles pour les internautes.
L’idée était de bourrer la page de contenu du plus de mots-clés possible sans perdre l’intérêt des internautes.
Maintenant, sautons presque 20 ans dans le futur. En 17 ans, nous ne pouvons plus compter les mises à jour des algorithmes de Google. Faire du référencement Web aujourd’hui est chose plus complexe que seul les vrais mordus du SEO peuvent effectuer à long terme.
Au lieu de se concentrer sur un mot-clé, le référenceur aura à saisir les intentions et les questionnements des internautes derrière chaque requête de recherche, afin de pouvoir répondre à cette question spécifique.
Bourrer son contenu de mots-clés n’a plus aucune portée aujourd’hui. Ce qui est primordial est de cibler l’intention de ses prospects Web et de répondre efficacement à leur intention derrière la requête de recherche.
Aujourd’hui, le fait d’ajouter des mots-clés dans toutes les balises possibles a fortement perdu sa pertinence. Cependant, il y a encore des emplacements qui sont prioritaires pour y loger vos mots-clés:
Il est fortement recommandé d’employer des phrases et des termes-clés que Google associe à une requête de mots-clés. Pour trouver ces phrases, regardez les requêtes de recherche associées en bas de page de Google sur les SERP (Search Engine Result Page), par exemple.
Pour donner un exemple du genre de termes associés, imaginons que nous avons un blogue parlant géographiquement de la ville de Gatineau. Cet article serait incomplet sans la mention des secteurs Hull, Aylmer, Gatineau, Masson et Buckingham.
Essentiellement, Google est capable de déterminer les sites Web qui intéressent les internautes. Google analysera principalement des données comme le taux de rebond d’un site Web, le temps passé par page, le nombre de pages visitées, etc.
Optimiser le référencement Web chacun de vos contenus textes devrait être dans vos priorités marketing pour 2018. Regardons brièvement l’une des façons de procéder pour la rédaction SEO:
Avec toutes ces notions en main, vous pourrez mettre sur pied de l’excellent contenu pour votre blogue, commerce en ligne, intranet, etc. Gardez à l’esprit qu’optimiser son contenu texte pour le SEO est du travail de longue haleine. J’espère honnêtement que vous avez aimé cet article. N’hésitez pas à me laisser un commentaire ou à m’écrire votre avis à ce sujet. Il me fera plaisir de vous lire.
Si vous désirez plus d’astuces SEO pour 2018, je vous invite à jeter un oeil à un autre article sur le SEO en 2018. Bonne optimisation!
Ça fait longtemps que je veux me prononcer à ce sujet…
J’espère sincèrement que des “vieux” entrepreneurs liront cet article aujourd’hui.
Justement, si vous en connaissez un, envoyez-lui ce lien.
De temps à autre, je vois les publications d’entrepreneurs dans la quarantaine (et plus) partageant des vidéos et des articles sur les milléniaux, la génération Y.
Il semble y avoir un engouement assez spécial au sujet de cette génération en particulier.
Les marketeurs d’aujourd’hui essaient de trouver une façon d’approcher les milléniaux et de mieux les comprendre, de là cet emballement pour la génération Y.
Je me rappelle encore d’une de mes anciennes clientes, fière d’avoir engagé les dispendieux services d’un consultant dans la soixantaine pour lui expliquer comment approcher les milléniaux…
Après quelques minutes au téléphone, j’avais bien l’impression qu’elle aurait dû m’appeler. J’aurais expliqué le tout gratuitement et avec plaisir.
Vous avez ici, je crois, une réponse assez claire à toutes les questions que vous pourriez avoir à ce sujet.
Pour les nouveaux sur ce blogue, je vous invite carrément à lire mon parcours d’entrepreneur et comment j’ai lancé ma petite entreprise entre deux tacos. Cela vous donnera une assez bonne idée d’avec qui vous avez affaires avant de lire ce texte.
Commençons par revoir les bases, les stéréotypes et terminons avec pourquoi les milléniaux n’existent pas.
Les milléniaux, les millennials ou la génération Y représentent les gens nés entre les années 1980 et l’an 2000 selon la BDC (Banque de Développement du Canada). Les milléniaux ont aujourd’hui entre +/- 18 et 38 ans et on en dénombre environ 10 millions au Canada. C’est notamment à cet âge en particulier que l’on consomme le plus et cela transforme le paysage économique canadien. L’arrivée des milléniaux sur le marché change absoluement la donne pour beaucoup d’entreprises.
Ce qui distingue particulièrement la génération Y est son comportement sociologique qui attire définitivement l’attention des marketeurs. Effectivement, vous ne pouvez pas approcher les milléniaux de la même façon que les générations précédentes.
Ce qui différencie les milléniaux sont leurs valeurs, leur relation avec la technologie et leur vision du monde. Attaquons-nous aux grands points qui distinguent les milléniaux.
Je suis certain que la majorité des milléniaux au Québec ont eu une jeunesse très semblable à la mienne. Je me rappelle encore de tout cela comme si c’était hier. En 1997, mon père me parlait de ce tout nouveau site Web pour effectuer des recherches sur le Web, Google. J’allais enfin pouvoir me débarrasser de Copernic, logiciel peu pratique. L’internet a toujours fait partie de ma vie. La technologie aussi d’ailleurs…
Tout jeune, j’écoutais mon grand-père me parler de l’arrivée de l’électricité sur son île perdue au Nouveau-Brunswick et je ne pouvais pas imaginer un monde sans la télé, l’ordinateur, l’internet, les jeux vidéos et la radio. Je ne pouvais donc pas concevoir un monde sans électricité. Dans le temps, j’écoutais mes films Disney et ma musique sur des cassettes. Ce fut une révolution majeure lors de l’arrivée des CD et des DVD. Plus besoin de rembobiner le tout. Maintenant que j’y pense, le mot rembobiner va sûrement disparaître avec les années.
Par la suite, tout est allé tellement vite! Les ordinateurs devenaient meilleurs de mois en mois, le Web explosait sous son énorme potentiel et les CD étaient déjà de vieux trucs n’ayant pas la capacité de performance des DVD. En 2004, un nouveau site Web faisait sensation autour du monde. Pour la première fois, on pouvait être à l’avant-scène sur le Web et le tout était accessible pour la majorité des internautes! J’ai donc suivi la tendance et je me suis inscrit à Facebook. Un an plus tard, YouTube est arrivé.
Plus jeune, la télévision faisait partie intégrale de ma vie. J’écoutais avec ma soeur des émissions comme Radio Enfer, Dans une galaxie près de chez vous et Watatatow. Aux fêtes de mes amis, on se réunissait pour jouer à des jeux vidéos. Comme l’Internet, les consoles de jeux vidéos évoluaient aussi rapidement. À chaque année, il fallait que je m’adapte à quelque chose de nouveau, de plus rapide et plus complexe. Cette situation était idéale pour ma soif d’apprentissage. Avec le Web, je n’avais plus à aller dans des bibliothèques. Je pouvais facilement googler le tout et apprendre à tous les jours et ce, constamment.
En 2007, une équipe de génies a eut l’idée géniale de créer les « smartphones », des téléphones avec lesquels tu pouvais accéder à l’Internet et beaucoup plus. C’est notamment cette année-là qu’Apple a mis son premier modèle de Iphone sur le marché. L’accès à l’Internet était invariablement de plus en plus facile.
C’est aussi au cours de cette décennie que nous avons vu l’arrivée progressive des commerces en ligne. Il était maintenant extrêmement simple de pouvoir acheter une multitude de produits sur le Web. Plus besoin de prendre l’auto: on peut tout faire du confort de son divan à la maison. Je vous raconte tout ceci pour vous mettre en contexte sur la jeunesse d’un millénnial bien ordinaire…
Si je peux résumer le tout, je dirais que les milléniaux sont habitués à l’évolution, à l’instantanéité et au changement. La génération Y a accès à toute l’information nécessaire depuis toujours. Toute notre vie, la technologie a prise une place majeure dans notre quotidien et nous sommes parfaitement capables de nous adapter à son rythme effréné.
Le travail! Faire affaires avec des milléniaux peut s’avérer parfois compliqué. Cependant, tout est tellement évident de mon point de vue.
Nous avons vu nos parents avoir des carrières stables et de bons avantages sociaux en échange de dépression, de stress, de crises cardiaques ou de manque d’accomplissement dans une vie. À noter que je n’ai rien contre le concept traditionnel de carrière et ceci n’est que mon opinion. J’ai naturellement rencontré plus de gens dans ma vie insatisfaits par leur choix de carrière que de gens parfaitement heureux de leur choix. Je ne dis pas nécessairement que la carrière est maléfique, mais que ce n’est clairement pas fait pour tout le monde et les milléniaux le savent parfaitement bien.
Donc en gardant cela en tête, il est évident que l’impétuosité de la jeunesse ne voudra pas nécessairement se soumettre au travail et au chemin droit tracé que la société lui offre. Les films de Disney nous ont enseigné qu’il est possible de rêver à plus, à plus gros qu’un emploi dans un bureau de 9h à 17h du lundi au vendredi.
Ils ne vivent définitivement pas pour un bout de pain. Il y a notamment 10 milléniaux sur la liste des gens les plus riches au monde du magazine Forbes aux États-Unis. En prenant compte qu’ils sont aussi jeunes, c’est beaucoup!
Lorsque vous êtes avec un millénnial en entrevue, sachez que vous aussi êtes en entrevue. Devant combler le vide que laissent les babyboomers retraités, cela fait en sorte qu’un jeune aujourd’hui entre 20 et 30 ans a beaucoup d’options rendu sur le marché du travail. Si l’emploi ne convient pas avec un, il ira voir le prochain. Dès les premières minutes, le millénnial saura s’il est intéressé de travailler pour vous et il vous le dira. Il y a notamment une vidéo qui circule sur le Web dernièrement qui m’a fait réagir et j’aimerais commenter le tout.
Regardez la vidéo avant de continuer.
Bien entendu, cette vidéo est une blague qui a pour but de caricaturer une entrevue avec un millénnial. Dès la première minute, on peut déjà remarquer à quel point la jeune femme est connectée au Web avec son téléphone intelligent. À noter qu’une entrevue ne se déroulera pas comme ceci en réalité. Attendez vous à recevoir des questions. Les milléniaux veulent savoir à quoi ça leur servira à EUX de travailler pour VOUS. Avant de s’investir dans votre entreprise, les milléniaux vont s’assurer que l’emploi que vous offrez pourra répondre à leurs besoins et leur style de vie.
Ceci est ma réponse personnelle au stéréotype du millénnial “paresseux”. Étant adolescent, j’ai perdu un de mes emplois car je n’étais pas un « bon travailleur ». Effectivement, à chaque début de quart de travail, je recevais une liste de tâches de la part de mon patron. Une fois la liste terminée, j’attendais seulement de terminer mon quart et j’aidais les clients lorsqu’il y en avait.
Je me rappelle encore avoir eu à défendre mon cas lorsqu’on me disait que j’étais paresseux. Mon ancien patron s’attendait à ce que je me garde occupé du début à la fin de mon quart de travail. Si je n’étais pas actif à chaque minute, on me payait pour absolument rien. Étrangement, ce n’est pas comme ceci que je voyais le tout. À chaque quart de travail, la liste était complétée et j’aidais les clients lorsqu’il en avait. S’il n’y avait personne et que mes tâches étaient terminées, on ne me payait pas pour rien. J’étais quand même là sur place à garder le fort. Alors pour garder mon emploi, je devais me stresser à refaire le ménage pour m’assurer d’être occupé tout le long d’une soirée… !? Absolument frivole.
D’après vous, est-ce de la paresse ou simplement de la logique? Les milléniaux donnent peut-être l’impression d’être paresseux, mais sachez que la méthodologie de travail d’un moins de 30 sera différente de la vôtre.
De plus, je sais que Tim Ferriss, l’auteur du 4 hour work week, est parfaitement d’accord avec ma logique. C’est drôle, il y a un chapitre complet dédié à cette question de la productivité VS “avoir l’air occupé”, ainsi qu’une histoire tirée de son adolescence similaire à la mienne dans son livre.
Une notion d’importance majeure pour un millénnial est le temps.
Si le travail n’est pas assez flexible pour offrir du temps en famille, entre amis, pour voyager et pour faire d’autres projets, l’emploi ne répondra pas aux besoins du millénnial. Avec cette notion en main, nous pouvons facilement expliquer les plus grands stéréotypes qui font en sorte que les moins de 30 ans ont souvent la réputation d’être insatisfaits, paresseux et narcissiques.
Une vidéo devenue virale pourra vous éclairer sur la question.
J’adore ce que Simon Sinek donne comme analyse des milléniaux. Il est bien vrai que nous avons été gâtés toute notre vie. Tout jeunes, nous recevions des trophées smplement pour avoir participé à des compétitions alors qu’en réalité, si tu n’es pas dans les trois premiers comme aux Olympiques par exemple, il n’y a pas de médaille pour toi. Nous avons été élevé avec ce genre de phrase : “L’important n’est pas de gagner, mais de participer”.
Bien entendu, une fois rendu sur le marché du travail, beaucoup de jeunes ne sentiront pas qu’ils auront accompli quoi que ce soit. Tu ne reçois pas de médaille au travail. Si tu n’es pas le premier, tu es dernier sur le marché du travail et c’est la réalité. Vous faites donc face à une génération qui est extrêmement vulnérable et ayant un manque de confiance en elle-même.
Adaptez vous à ce phénomène maintenant.
Il y a aussi l’aspect de l’instantanéité. L’impatience de plusieurs provient du fait que les milléniaux ne sont pas habituer d’attendre. Comparez l’instantanéité du Web par rapport au rythme de la vie. Cela expliquera décidément le manque d’accomplissement que ressent un millénnial au travail. Tout est trop lent pour un millénnial.
Face à toutes les choses qui ont été dites au sujet des milléniaux et du travail, je ne peux m’empêcher de pondérer sur le fondement de toutes ces données. Bien entendu, dans cet article, je relate un peu de mon histoire et de ma vision. Cependant, est-ce que tout cela est vraiment attribué au fait que je suis un millénnial? Ou plutôt au fait que je suis jeune?
Nous allons revenir à ce point plus bas…
Ici, je vais me permettre de faire un petit commentaire au sujet du patron. Je vois souvent des “grands chefs d’entreprise” déclarer dans des entrevues pour des journaux d’entreprenariat qu’une grande erreur qu’ils ont commise en affaires fut de garder trop longtemps de moins bons employés…
Quand je vois ce genre de commentaire simplet, j’ai toujours la même question qui brûle mes lèvres: “Et toi, super grand patron du siècle, est-ce que tu as été un leader exemplaire?” Avec ce genre de mentalité, il est évident qu’un tel entrepreneur doit congédier beaucoup d’employés et ce, très régulièrement. “Ce n’est pas de ma faute, mais celle de l’employé”. C’est toujours extrêmement facile de mettre la faute sur les autres et d’éviter de se regarder le nombril 5 secondes pour réaliser qu’il y a une amélioration à faire de son côté.
Je vous rappelle que le millénnial moyen n’a pas grandi dans les mêmes circonstances que vous! Ceci est synonyme de changement. Ce même changement va amener l’industrie à un autre niveau et il vaut mieux s’adapter dès aujourd’hui.
Par rapport au patron et à l’emploi, voici les grandes lignes de ce que recherche le millennial. Chers patrons et “grands leaders” de ce monde, prenez de minutieuses notes:
C’est facile de tout blâmer sur les jeunes employés… Trop facile en fait. C’est aussi extrêmement facile de vous en débarrasser rapidement. Cependant, est-ce que vous avez vraiment besoin de faire cela? Avec un bon encadrement, un entrepreneur n’aurait pas à congédier des employés et cela augmentera drastiquement le rendement de son équipe!
Si je peux répondre rapidement à la question des milléniaux et le voyage, je ne dirais que ceci: Voyager aujourd’hui est tellement facile comparé au siècle passé. Avec tout le contenu et l’information que nous avons sur le Web, ça donne le goût de voyager… non? En plus, il est possible de joindre l’ultime à l’agréable et de joindre carrière et voyage. Également, qui a dit que l’on devait attendre à la retraite pour voyager? Donc pourquoi remettre à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui?
Étant avant tout un référenceur SEO, mes connaissances sont fondées sur une bonne analyse des données en main. En d’autres mots, il est toujours essentiel d’aller voir le revers de la médaille pour voir ce qui s’y passe. Alors que l’on parle des milléniaux en général, les médias semblent se baser principalement sur des grands stéréotypes.
En contre partie, une analyse en bonne et due forme ne se ferait pas sans une bonne réfutation des éléments énoncés ci-haut.
Là, vous allez sûrement me dire que je passe du coq à l’âne, que je me contredis. Alors que je viens de répondre aux stéréotypes des milléniaux, je suis prêt à réfuter le concept. J’en suis même venu à me poser la question: est-ce que l’existence du concept de générations distincts ne serait pas bénéfique pour quelqu’un? Et quand je dis bénéfique, je veux dire rentable.
Alors que je faisais un peu de recherche pour rédiger cet article, j’en suis venu à me demander si tous ces stéréotypes pouvaient s’appliquer à tous les milléniaux comme une bonne recette de sauce à spaghetti. Tu ne peux pas mettre les 10 millions de milléniaux canadiens dans le même panier et assumer qu’ils sont tous identiques et ce, sans aucune exception. En fait, c’est complètement ridicule de penser ainsi.
Tout ce qu’il me fallait était une preuve ou une piste. C’est là que mon meilleur ami m’a fait parvenir le vidéo de ce gars, Adam Conover de Adam ruins everything et de CollegeHumor Originals.
Bien entendu, j’étais sceptique au début. J’ai voulu vérifier ces dires et aller voir par moi-même. Après une bonne analyse de sa présentation, je ne peux qu’adhérer à ce qu’il dit lors de sa conférence. Adam commence sa conférence en montrant un article caricatural des milléniaux sur le Time Magazine, intitulé “The Me Me Me Generation”. Le concept de génération est une façon simple de regarder les gens nés dans une certaine époque et de leur attribuer certaines étiquettes. Cependant, il est facile d’utiliser le concept de génération de la façon que vous voulez.
En fait, les étiquettes que nous employons pour décrire une masse de personnes ont tendance à révéler au grand jour nos propres préjudices et notre opinion de ce groupe en particulier. La vraie question est à savoir si ces étiquettes ont vraiment une utilité dans ce que nous cherchons à faire. Dans le cas présent, nous cherchons à comprendre la génération Y, les milléniaux.
Avant tout, il faut savoir d’où provient ce concept de génération clairement établie? La vérité est que ce sont des auteurs américains qui auraient inventé ce concept dans le but de devenir riche! Douglas Coupland, l’auteur de Generation X, a utilisé le concept de génération pour faire de l’argent. Par la suite, nous avons eu une véritable ruée vers l’or. Qui peut nommer la prochaine génération?
Plusieurs milliers d’auteurs ont donc tenté leur chance. Dans le cas de la génération Y, ce sont les auteurs Neil Howe et William Strauss qui ont gagné le gros lot en inventant le terme millennial pour définir la génération Y. Ces mêmes auteurs sont devenus richissimes en mettant sur pied une entreprise du nom de Life Course Associates. Cette dernière a pour but de vendre des consultations aux grandes entreprises pour leur permettre de comprendre la nouvelle génération.
Malheureusement, aborder les générations comme cela est condescendant de leur part. On ne peut franchement pas généraliser en assumant que les 20/30 ans sont tous, sans aucune exception, insatisfaits, paresseux et narcissiques. C’est complètement impossible!
Lorsque l’on analyse les générations en Amérique du Nord, on réalise rapidement que nous avons des histoires qui se répètent beaucoup. Nous avons ici le même article écrit par le Life Magazine en 1968 parlant des baby boomers en les décrivant comme étant insatisfaits, paresseux et narcissiques.
À chaque nouvelle décennie, nous avons droit à une nouvelle vague d’auteurs à la recherche de gloire et prêts à décrire une génération n’importe comment dans le but de se faire de l’argent. Le fameux article du Time Magazine sur “The Me Me Me Generation” pourrait très bien être une pastiche d’un article du Tom Wolfe Magazine du nom de “The Me decade” dans les années 70 décrivant les baby boomers comme étant insatisfaits, paresseux et narcissiques.
Dans ce cas-ci, ne serait-ce pas plus intelligent d’associer ces stéréotypes à la jeunesse plutôt qu’à une génération en particulier? Donc est-ce que les milléniaux tel que décrits dans les médias existent vraiment? Est-ce que les stéréotypes associés à leur comportement ne seraient pas clairement le fruit de leur époque et de la jeunesse?
Évitez de généraliser! Tout ce que les 20/30 ans veulent vraiment c’est d’être traités comme des gens normaux. Nous avons naturellement grandi dans une différente époque et c’est tout!
Méfiez-vous de ce que les médias disent à la télévision, lesquels divulguent de vulgaires stéréotypes. Les stéréotypes que vous entendez au sujet des milléniaux sont faux! Nous ne sommes pas tous pareils… Prenez-nous au sérieux et nous vous retournerons la faveur!
J’espère honnêtement que vous avez aimé cet article. N’hésitez pas à me laisser un commentaire ou à m’écrire votre avis à ce sujet. Il me fera plaisir de vous lire.
En plus, je suis prêt à parier que d’ici 20 ans, nous allons avoir le même débat sur la génération suivante. Nous allons répéter la même salade et redire les mêmes mêmes choses… et je referai un article à ce moment-là sur le sujet!